La Turquie avait annoncé en mars élargir son offensive dans le nord de la Syrie à d'autres villes comme Aïn al-Arab, au lendemain de la prise par les forces d'Ankara de l'enclave d'Afrine. Côté kurde, on craint un "nettoyage ethnique" (archives).
Source:KEYSTONE/AP
L'armée turque a bombardé des positions des rebelles kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG) à l'est de l'Euphrate, rapporte dimanche l'agence de presse Anatolie. Les frappes avaient pour but d'empêcher des "activités terroristes".
Elles ont eu lieu près de Zor Magar, à l'ouest de la région d'Aïn al Arab, dans le nord-ouest de la Syrie, précise l'agence. Ce bombardement survient alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois menacé ces derniers jours de lancer une offensive à l'est de l'Euphrate, après deux précédentes opérations à l'ouest du fleuve. Vendredi, M. Erdogan avait même lancé un "dernier avertissement" aux YPG.
D'après Anadolu, les bombardements turcs ont visé dimanche des abris et des tranchées des YPG sur une colline située sur la rive est de l'Euphrate, en face de la ville de Jarablous.
Soutenus par les Etats-Unis
Les YPG font partie d'une coalition arabo-kurde, les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui est soutenue par les Etats-Unis pour combattre le groupe Etat islamique (EI). Mais Ankara considère les YPG comme le bras armé de l'extension en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe qui livre une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984.
Si le PKK est classé comme "terroriste" par les alliés occidentaux de la Turquie, ce n'est pas le cas des YPG. Le soutien américain aux YPG est l'un des principaux points de discorde entre Ankara et Washington, deux alliés au sein de l'Otan dont les relations se sont dégradées depuis 2016.
Une offensive turque d'envergure à l'est de l'Euphrate risquerait d'aggraver encore les tensions entre les deux pays qui ont connu un pic au cours de l'été.
Menace pour sa sécurité
La Turquie est très active en Syrie, où elle soutient l'opposition au régime de Bachar al-Assad. Mais ces dernières années, elle s'est surtout concentrée sur les activités des milices kurdes syriennes à sa frontière qu'elle considère comme une menace à sa sécurité nationale. La Turquie redoute en effet que l'établissement d'un "Etat kurde" à sa frontière galvanise les velléités séparatistes sur son sol.
Depuis 2016, l'armée turque a lancé deux offensives dans le nord de la Syrie, à l'ouest de l'Euphrate, pour repousser les djihadistes de sa frontière et empêcher la jonction des différentes zones contrôlées par les YPG.
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