Brexit Possible report du Brexit jusqu'à début 2020

ATS

9.4.2019 - 18:07

Mardi Theresa May s'est rendue à Berlin puis à Paris pour convaincre Mme Merkel et Emmanuel Macron de soutenir sa nouvelle demande de report du Brexit lors du sommet européen de mercredi (archives).
Mardi Theresa May s'est rendue à Berlin puis à Paris pour convaincre Mme Merkel et Emmanuel Macron de soutenir sa nouvelle demande de report du Brexit lors du sommet européen de mercredi (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN

Angela Merkel a jugé mardi «possible», devant des membres de son parti, «un report jusqu'à début 2020» du Brexit. La chancelière allemande avait reçu à la mi-journée à Berlin la Première ministre britannique Theresa May.

«Un report du Brexit de plusieurs mois est possible, jusqu'à début de 2020», a déclaré Mme Merkel, selon un participant à une réunion de son parti conservateur CDU. Un éventuel report, «c'est le thème du sommet de demain (mercredi) à Bruxelles», a souligné la chancelière. «L'UE ne veut pas pousser les Britanniques vers un Brexit désordonné. Il est dans l'intérêt de l'Europe de continuer à entretenir de bonnes relations avec la Grande-Bretagne», a-t-elle assuré.

La France n'est «pas opposée» à un report du Brexit mais un délai d'un an, évoqué à Bruxelles, «paraît trop long», avait auparavant fait savoir l'Elysée.

Mardi Mme May s'est rendue à Berlin puis à Paris pour convaincre Mme Merkel et Emmanuel Macron de soutenir sa nouvelle demande de report du Brexit lors du sommet européen de mercredi.

Initialement prévu le 29 mars, le Brexit, en faveur duquel les Britanniques ont voté par référendum en juin 2016, a déjà été repoussé au 12 avril.

Mais faute d'avoir pu faire adopter l'accord de divorce qu'elle a négocié avec Bruxelles par les députés britanniques, Mme May veut réclamer un second ajournement, jusqu'au 30 juin. Les 27 se divisent sur les conditions à imposer à Londres pour accepter ce nouveau délai.

Dans les débats en cours entre capitales, Paris mène le camp des partisans d'une grande fermeté. La France est inquiète à l'idée que le Royaume-Uni perturbe le fonctionnement de l'UE en y gardant encore un pied pendant une période indéterminée. Berlin fait partie d'un groupe plus «modéré».

Retour à la page d'accueil