Lyon
Des élus suisses, français et italiens ont signé mardi à Chamonix (Haute-Savoie) une déclaration d'intention. Ils veulent lancer les "démarches préalables" en vue d'une candidature du massif du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l'Unesco.
Les représentants des collectivités locales et des gouvernements des trois Etats, dont le conseiller d’Etat du Canton du Valais Christophe Darbellay, se sont réunis en Conférence transfrontalière. Ils se sont "symboliquement donné la main pour garantir la préservation et une valorisation active" du massif, selon un communiqué de la structure de concertation Espace Mont-Blanc.
La déclaration d'intention signée mardi vise à engager "les démarches préalables et nécessaires au lancement conjoint d'une procédure de classement du Massif du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l'Unesco". A cheval entre la France, le Valais et la vallée d'Aoste italienne, le massif du Mont Blanc culmine à 4808 mètres, ce qui en fait le plus haut sommet d'Europe occidentale.
"Gros chantier"
"C'est une grande étape car des trois côtés du Mont-Blanc, on est partant pour lancer ce gros chantier. Tous les feux sont au vert", s'est félicitée la chargée de mission des politiques transfrontalières de Chamonix, Catherine Berthet. L'élaboration d'un cahier des charges est prévue dès le premier semestre 2018, a-t-elle précisé.
Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent notamment démontrer leur valeur universelle exceptionnelle. Le classement par l'Unesco prend "entre cinq et dix ans", rappelle la chargée de mission.
"Une belle aventure nous attend et je remercie tous ceux qui sauront se mobiliser pour construire en transfrontalier un nouveau modèle de développement qui réponde à nos aspirations et donner à l'international une vision innovante de la relation homme-nature", résume le vice-président français de l'Espace Mont-Blanc et maire de Chamonix, Eric Fournier.
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