Péninsule coréennePyongyang lance deux nouveaux missiles
ATS
25.7.2019 - 03:14
La Corée du Nord a tiré jeudi deux missiles, qui se sont abattus dans la mer du Japon, a indiqué l'état-major interarmes sud-coréen. Selon un responsable américain, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, les engins étaient de courte portée.
Pyongyang a lancé le premier projectile jeudi à 05h34 (mercredi à 22h34 en Suisse) et le second à 05h57, a précisé l'état-major sud-coréen. Chacun des projectiles a parcouru une distance d'environ 430 kilomètres.
«On ne sait pas pour l'instant si Kim Jong-un a assisté à ces tirs», a indiqué un responsable sud-coréen. Les autorités sud-coréennes et américaines «sont en train d'analyser» les caractéristiques de ces deux tirs, a-t-on ajouté.
«Notre armée suit de près la situation en cas de tirs supplémentaires et se tient prête à réagir», a précisé l'état-major sud-coréen dans un communiqué.
Tokyo a immédiatement condamné les tirs effectués par la Corée du Nord. «S'il s'agit de missiles balistiques, c'est une violation des résolutions de l'ONU (...) Les récents tirs de projectiles sont extrêmement regrettables», a déclaré le ministre japonais de la défense Takeshi Iwaya.
Exercices américano-coréens
Un responsable américain a confirmé qu'il s'agissait d'engins à courte portée. Cette précision est importante, le président américain Donald Trump ayant affirmé par le passé que des engins de courte portée n'affecteraient pas les négociations avec Pyongyang.
«Je ne considère pas cela du tout comme une rupture dans la relation de confiance. A un certain moment, cela pourrait arriver. Mais à ce stade, non», déclarait-il en mai après des tirs de missiles nord-coréens. «Il s'agissait de missiles de très courte portée, quelque chose de très standard», avait-il insisté.
La semaine dernière, la Corée du Nord avait laissé entendre qu'elle pourrait revoir son moratoire sur ses essais balistiques et nucléaires, en raison de la reprise annoncée des exercices militaires entre Washington et Séoul.
Le mois dernier Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un étaient convenus, lors d'une rencontre impromptue dans la zone démilitarisée qui divise la péninsule, de reprendre les discussions après des mois de blocage. Mais aucune rencontre n'a eu lieu pour l'heure entre les deux parties.
«Violation» de la déclaration de Singapour
Près de 30'000 soldats américains sont déployés en Corée du Sud et les exercices annuels qu'ils mènent avec des soldats sud-coréens n'ont jamais manqué de courroucer Pyongyang. Le Nord les considère comme la répétition générale de l'invasion de son territoire.
L'échelle de ces manoeuvres prévues au mois d'août a été réduite pour faciliter le dialogue avec le Nord, mais celui-ci a dénoncé une «violation claire» de la déclaration commune signée en juin 2018 à Singapour par le président américain et le dirigeant nord-coréen lors de leur premier sommet.
Washington exige officiellement une «dénucléarisation totale, définitive et vérifiée de la Corée du Nord» comme condition d'un allégement des sanctions qui pèsent sur Pyongyang en raison de ses programmes nucléaire et balistique interdits.
A Singapour, les deux leaders avaient adopté un texte flou sur la «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne» et convenu de nouer des relations bilatérales d'un genre «nouveau».
Des blindés de luxe sur rails: les trains des dictateurs nord-coréens
Lorsque Kim Jong-un monte à bord de la «bête verte», il est assuré d’arriver en grande pompe: en Corée du Nord, la dynastie dictatoriale des Kim a un faible pour les voyages sur les rails.
Photo: Keystone
Les trains privés des Kim sont des palaces de luxe sur rails ; leur intérieur sophistiqué offre toutes les commodités dont un dictateur en voyage a besoin.
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En revanche, ces trains luxueux ne pulvérisent pas les records de vitesse. En raison de leur blindage lourd, ils sillonnent les terres à une vitesse maximale de 60 km/h.
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Kim Jong-il, le père de l’actuel dirigeant nord-coréen, souffrait d’une peur extrême de l’avion et voyageait donc principalement en train. Il aurait eu six trains privés constitués de 90 wagons blindés.
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La paranoïa a toujours accompagné Kim Jong-il: ici, on le voit dans la cabine de conduite vérifier le bon fonctionnement de sa forteresse sur roues.
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Lors d’un voyage de Kim Jong-il en Russie, les habitants ont eu l’interdiction de s’approcher des gares.
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Comble de l’ironie, Kim Jong-il est décédé en 2011… à bord d’un train. Son peuple a salué sa mémoire lors d’une minute de silence nationale, comme le veut le protocole.
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Kim Jong-il (à gauche) a hérité de cette préférence pour le train de son père Kim Il-sung, le fondateur de la Corée du Nord, dès le berceau.
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Kim Il-sung fut le plus grand voyageur de la dynastie dictatoriale: il a même effectué un voyage en train jusqu'en RDA.
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Le dirigeant nord-coréen actuel, Kim Jong-un, se contente d’opérations de propagande, parfois même dans un métro flambant neuf.
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