Union européenne Report d'un mois pour la nouvelle Commission

ATS

16.10.2019 - 18:32

L'entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne de l'Allemande Ursula von der Leyen, dont l'entrée en fonction était prévue le 1er novembre, devrait être repotée d'un mois (archives).
L'entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne de l'Allemande Ursula von der Leyen, dont l'entrée en fonction était prévue le 1er novembre, devrait être repotée d'un mois (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/PATRICK SEEGER

Le Parlement européen est prêt à permettre la prise de fonction de la nouvelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen le 1er décembre, un mois plus tard que prévu, selon un porte-parole. Trois pays doivent encore proposer de nouveaux candidats.

«Le Parlement est prêt à voter à temps pour permettre à la nouvelle Commission de commencer le 1er décembre, demande une désignation rapide des trois nouveaux commissaires désignés», a annoncé sur Twitter Jaume Duch, porte-parole du Parlement.

Le président du Parlement européen David Sassoli avait dès samedi suggéré que l'arrivée de la nouvelle Commission serait probablement retardée à cette date. Il revient à l'assemblée de confirmer la nouvelle équipe et ainsi permettre sa prise de fonction.

Le vote était initialement attendu le 23 octobre, lors d'une session plénière à Strasbourg (est de la France). Deux plénières sont prévues en novembre: les 13 et 14 à Bruxelles et du 25 au 28 à Strasbourg.

Procédure de vérifications

«Il n'y aura pas de vote sur la Commission en octobre, parce que trois commissaires manquent encore. Nous allons regarder de près les propositions dès qu'elles arriveront», a expliqué la coprésidente du groupe Verts-ALE au Parlement, Ska Keller.

Ce vote global est précédé d'une procédure de vérifications et d'auditions devant des commissions parlementaires spécialisées. Trois candidats n'ont pas passé ces premières étapes, compromettant l'échéance prévue initialement.

Les commissions parlementaires en charge de l'auditionner ont retoqué la candidature de la Française Sylvie Goulard pour des raisons éthiques, alors qu'elle était pressentie pour un important portefeuille regroupant Marché intérieur, Industrie, Défense, Espace, Numérique et Culture. Le Hongrois Laszlo Trocsanyi (Elargissement et voisinage) et la Roumaine Rovana Plumb (Transport) n'ont quant à eux pas passé l'étape de l'examen des déclarations d'intérêt.

Report «logique»

Mardi, une porte-parole de la Commission avait estimé «logique» un report de la date d'entrée en fonction. «Pour chaque jour qui passe sans qu'un nouveau nom ne soit donné par les trois pays concernés, il devient plus difficile de respecter le calendrier prévu», avait expliqué Mina Andreeva.

L'équipe de transition considère que le calendrier est entre les mains des Etats membres, qui proposent les noms, et du Parlement qui «exerce son droit démocratique de contrôler les candidats». La France a indiqué qu'elle allait proposer un nom après le sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles, auquel d'ailleurs participera Mme von der Leyen.

Une des grandes inconnues vient de Roumanie, où le gouvernement a été renversé jeudi. Le président roumain a chargé mardi le chef du principal parti d'opposition de former un gouvernement. En cas de retard, la règle prévoit que la Commission sortante, présidée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, fasse l'intérim pour les affaires courantes.

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