Les rencontres informelles du procureur de la Confédération, une cellule suisse d'extrême-droite qui veut semer la terreur et des refuges pour femmes surchargés. Ces informations – non confirmées à Keystone-ATS – et bien d'autres figurent dans la presse du jour:
NZZ am Sonntag: Il n'y a pas que dans l'affaire de la Fifa que le procureur de la Confédération Michael Lauber n'a pas produit de procès-verbaux pour certaines réunions informelles. Certains entretiens qu'il a menés dans le cadre de la procédure pour corruption visant la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras n'ont pas non plus été consignés dans le dossier, rapporte la NZZ am Sonntag qui s'appuie sur les propos de l'avocat d'un des accusés. Des délégations du Ministère public de la Confédération – en partie menées par Michael Lauber – ont rencontré à plusieurs reprises au Brésil et en Suisse des personnes directement ou indirectement impliquées dans cette affaire afin de pouvoir intenter une action contre des personnes accusées en Suisse d'avoir blanchi des pots-de-vin.
Malgré une lecture approfondie des documents versés au dossier, l'avocat zurichois n'a trouvé aucune preuve de ces discussions. En revanche, note-t-il, son client a été averti qu'il devrait peut-être payer des frais de justice liés à ses voyages (vols, hébergement, repas). L'avocat de la défense a soumis une requête au bureau du procureur fédéral en mars car le Code de procédure pénale stipule une obligation de documentation. De son côté, le parquet fédéral ne communique pas sur une affaire en cours. Cependant, Michael Lauber a répété à plusieurs reprises qu'il serait impossible de résoudre des cas complexes sans de telles discussions informelles. Rappelé à l'ordre par l'autorité de surveillance, il a depuis corrigé la pratique et établit désormais un procès-verbal de ses rencontres.
SonntagsZeitung: Les refuges pour les victimes de violence familiale sont surchargés. Selon le SonntagsZeitung, les 19 maisons d'hébergement pour femmes en Suisse ont dû refuser l'année dernière 487 demandes de protection sur un total de 1771 en raison d'un manque de place ou de personnel. Et 806 autres personnes n'ont pas été admises pour d'autres raisons. Au total, une femme sur deux a ainsi été rejetée. Les 965 admises ont passé en moyenne 37 jours dans une de ces structures. Selon une étude de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS), seulement 41% des femmes refusées ont trouvé une place dans un autre refuge. Les autres se sont retrouvées dans des refuges sans protection ni soins ou sont retournées dans l'environnement privé qu'elles cherchaient à quitter. La CDAS a décidé vendredi d'améliorer le financement des refuges pour femmes. Le Secrétariat général a été chargé d'élaborer des recommandations allant dans ce sens.
SonntagsBlick: Des néonazis suisses armés ont apparemment planifié des actes de violence contre des étrangers en Suisse. Le SonntagsBlick, qui selon ses propres déclarations a infiltré secrètement le groupe, rapporte que le cercle s'est formé quelques jours après l'attaque à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Trois hommes et une femme, âgés de 35 à 46 ans, originaires des cantons de Berne et de Bâle-Ville, constituaient le noyau dur du groupe. Les membres ont exprimé des fantasmes de meurtre contre des juifs, des noirs et des musulmans allant jusqu'à vouloir «semé la terreur en Suisse» façon NSU. Le groupuscule terroriste néo-nazi, NSU («Clandestinité nationale-socialiste») est responsable de la mort de neuf migrants et d'une policière entre 2000 et 2007. Une série de meurtres racistes qui avaient choqué l'Allemagne. «On va nettoyer la ville», «nettoyage ethnique» ou encore «on va tous les exterminer. Et dans dix ans quand on regardera en arrière on se dira qu'on a bien fait», écrivent encore les protagonistes pour ne citer que quelques bribes de cette conversation. Au début du mois d'avril, le groupe s'est retrouvé pour s'entraîner au combat. Le 13 avril, au moins cinq membres du groupe se sont réunis à Bâle pour faire passer leurs plans de violence à la réalité.
SonntagsZeitung: L'armée suisse pourrait à nouveau réquisitionner des véhicules civils en cas d'urgence car elle dispose de trop peu de camions. Le département de la Défense a confirmé à la SonntagsZeitung qu'elle étudiait actuellement la réintroduction de cette prérogative. Il se prononcera d'ici la fin de l'année. L'armée suisse ne dispose pas de suffisamment de véhicules pour transporter les troupes, les munitions et le matériel sur les lieux d'une crise. «Si un grande partie de l'armée devait être mobilisée, la totalité du transport ne pourrait pas être garanti», indique le ministère. Au cours des prochaines années, l'armée prévoit d'acquérir 370 camions pour environ 150 millions de francs suisses. Mais selon le DDPS, les nouveaux véhicules sont destinés à remplacer les plus anciens et non à compléter la flotte. Au total, l'armée possède environ 2500 camions lourds.
Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: La justice militaire a acquitté un Vaudois qui s'était rendu en Irak en 2014 et 2016 pour soutenir les milices kurdes contre les djihadistes de l'Etat islamique, écrivent Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Le binational helvético-irakien de 66 ans n'a pas exercé de fonction militaire pour un Etat étranger, selon le verdict du tribunal militaire de La Chaux-de-Fonds. Effectuer du service militaire à l'étranger est interdit en Suisse, afin de protéger la neutralité du pays. Celui qui habite depuis de nombreuses années dans le Nord-vaudois, l'a affirmé devant les juges en uniforme: il n'a jamais eu de fonction militaire mais a agi comme «conseiller politique» et «soutien psychologique». Le tribunal n'a lui pas pu déterminer clairement en quoi consistait exactement le travail du binational et où se trouvait la limite entre le commandement militaire et politique des Kurdes. Le doute profitant à l'accusé, il a acquitté l'homme.
NZZ am Sonntag: Après l'affaire de mobbing à l'ancien Institut d'astronomie, une deuxième professeure de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) est menacée de licenciement. Professeure de physique, Ursula Keller a reçu un avertissement écrit allant dans ce sens du président de l'EPFZ. Elle affirme qu'il lui est reproché de s'être exprimée publiquement dans un entretien avec le magazine en ligne Republik en mars dans lequel elle portait de graves accusations contre l'école zurichoise. Elle y parlait notamment de sexisme et de corruption, arguant que si sa collègue avait été un homme, les choses se seraient passées différemment. L'EPFZ de son côté affirme que la professeure de physique n'a pas été réprimandée en raison de sa prise de position publique mais ne peut donner de détails «pour des raisons juridiques». Selon le journal, qui s'appuie sur une source interne, cette affaire aurait un lien avec l'audit ordonné par le Contrôle fédéral des finances au sein des écoles polytechniques de Zurich et Lausanne. L'autorité veut savoir si les universités allouent leurs fonds aux professeurs de manière appropriée.
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