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ATS

30.9.2018 - 07:34

La conseillère nationale Viola Amherd (PDC/VS) est considérée comme favorite pour reprendre le siège de Doris Leuthard au sein du gouvernement, affirme Le Matin Dimanche dans son édition du jour (archives).
La conseillère nationale Viola Amherd (PDC/VS) est considérée comme favorite pour reprendre le siège de Doris Leuthard au sein du gouvernement, affirme Le Matin Dimanche dans son édition du jour (archives).
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

La composition du Conseil fédéral après le départ de Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann se taille la part du lion dans la presse dominicale. Voici les titres de ces informations non confirmées à l'agence Keystone-ATS:

Le Matin Dimanche / NZZ am Sonntag / SonntagsBlick / SonntagsZeitung: En décembre, le Parlement doit élire non pas une mais deux nouvelles femmes au Conseil fédéral. C'est ce que les Verts, de nombreux socialistes, des membres des partis du centre et des femmes des partis bourgeois exigent, rapporte la NZZ am Sonntag. Le futur gouvernement serait alors composé de trois femmes et de quatre hommes. "Si nous pouvons choisir entre des candidats à compétences égales, nous choisirons des femmes", a déclaré Jürg Grossen, président des Vert'libéraux. Même son de cloche pour Martin Landolt, chef du PBD.

"Le Conseil fédéral devrait refléter la population, deux femmes c'est trop peu. Il en faudrait au moins trois ou quatre", estime Viola Amherd, vice-présidente du groupe PDC, qui est elle-même considérée comme favorite pour briguer le siège laissé par Doris Leuthard. Dans le SonntagsBlick, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis affirme sa préférence pour l'élection de deux femmes mais ajoute qu'il ne s'agit pas d'une obligation.

Doris Fiala, présidente des Femmes PLR, a répété à plusieurs reprises qu'elle soutenait une double candidature féminine. Elle souligne dans la SonntagsZeitung que la proposition d'un nom unique, dans ce cas celui de la favorite Karin Keller-Sutter, "serait un signe fort". Une meilleure représentation des femmes à l'exécutif du pays trouve aussi des partisans au sein de l'UDC. "Trois femmes, ce serait bien", confie à la NZZ am Sonntag la conseillère nationale vaudoise Alice Glauser.

Si deux femmes sont élues au Conseil fédéral en décembre, alors Karin Keller-Suter (PLR/SG) et Viola Amherd (PDC/VS) sont les favorites, affirme enfin Le Matin Dimanche. A gauche, on loue la fiabilité et le sens de l'Etat de la Saint-Galloise; son flair politique est relevé du côté de l'Union suisse des paysans (USP), le plus important lobby. A l'UDC, le Fribourgeois Jean-François Rime assure déjà voter pour elle, selon l'hebdomadaire. Quant à la Valaisanne Viola Amherd, "ses compétences sont reconnues. (...) C'est l'une des élues les plus influentes du Parlement", estime le conseiller national Mathias Reynard (PS/VS). Elle a le soutien des Verts et celui des entourages des conseillers fédéraux, affirme Le Matin Dimanche. "C'est une femme de parole", explique aussi Jean-Luc Addor (UDC/VS).

SonntagsBlick: L'UDC mise sur une campagne soft pour son initiative "pour l'autodétermination". Cette fois, note le SonntagsBlick, il n'y aura pas de mouton blanc qui dégage d'un coup de pattes un mouton noir, pas de minarets qui quadrillent un drapeau suisse, ni de corbeaux menaçants et démesurément grands prêts à croquer le territoire helvète. Cette fois, l'affiche montre une jeune femme blonde tenant un "oui" de sa main gauche. Elle est accompagnée du texte "Oui à la démocratie directe - oui à l'autodétermination", écrit sur fond orange. Rien ne rappelle l'UDC et ses couleurs traditionnelles rouge, blanc, noir - même le logo a disparu. Le message a été délibérément gardé simple parce que la question de l'autodétermination était également assez simple, explique au journal le chef de la campagne, Thomas Matter (UDC/ZH)."Nous voulons un vote objectif". Les citoyens suisses trancheront le 25 novembre. Le Conseil fédéral et le parlement recommandent de rejeter le texte de l'initiative qu'ils jugent "dangereux".

NZZ am Sonntag: Le nombre de demandeurs d'asile est en baisse en Suisse et a atteint le même niveau qu'il y a huit ans. Le Secrétariat d'État aux migrations estime à environ 16'500, le nombre de nouvelles demandes d'asile en Suisse pour l'année 2018, a-t-il détaillé au journal alémanique NZZ am Sonntag. C'est moins que la moitié du total enregistré en 2015, au plus fort de la crise migratoire. Cette année-là, environ 40'000 requêtes avaient été déposées. Cette baisse se reflète également dans le nombre de demandeurs d'asile que la Confédération répartit chaque mois entre les cantons. Face à ce recul, de nombreux cantons et communes ferment actuellement leurs centres d'asile.

Le Matin Dimanche: Le 18 juin 2017, la ville de Moutier a voté pour son transfert du canton de Berne à celui du Jura par 51,7%, soit 137 voix d'écart. Depuis, la question du tourisme électoral a été abordée à plusieurs reprises. Selon Le Matin Dimanche, qui se base sur une liste confidentielle, une soixantaine de personnes se seraient enregistrées puis auraient quitté Moutier entre la fin 2016 et l’automne 2017. Le jour J, quarante d'entre elles auraient voté pour la séparation d'avec Berne et 20 contre, détaille l'hebdomadaire. Pour une bonne moitié, il s’agirait d’étudiants, revenus vivre quelques mois chez leurs parents. Contactés par Le Matin Dimanche, les deux camps affirment de manière anonyme avoir connaissance de ce document. "Si ces jeunes veulent exercer leurs droits où ils ont un attachement fort, c’est légitime. L’important, c’est qu’il n’y ait pas eu de déplacement de masse", souligne Valentin Zuber, porte-parole de Moutier, ville jurassienne.

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