Si elle obtient le vote du Parlement, Mme Dancila deviendra la première femme à diriger un gouvernement roumain.
Viorica Dancila remplace Mihai Tudose, acculé à la démission lundi par sa majorité de gauche (archives).
Roumanie: l'eurodéputée Viorica Dancila nommée Première ministre
Si elle obtient le vote du Parlement, Mme Dancila deviendra la première femme à diriger un gouvernement roumain.
Viorica Dancila remplace Mihai Tudose, acculé à la démission lundi par sa majorité de gauche (archives).
Le président roumain de centre droit Klaus Iohannis a nommé mercredi l'eurodéputée sociale-démocrate Viorica Dancila au poste de Première ministre. Elle remplace Mihai Tudose, acculé à la démission lundi par sa majorité de gauche.
"Après avoir pesé tous les arguments, j'ai décidé de donner une nouvelle chance aux sociaux-démocrates et de nommer la personne qu'ils ont proposée", a déclaré M. Iohannis à l'issue de consultations avec les partis politiques.
Si elle obtient le vote du Parlement, Mme Dancila deviendra la première femme à diriger un gouvernement roumain, mais aussi le troisième Premier ministre en l'espace de sept mois. Ses deux prédécesseurs ont été éjectés par leur Parti social démocrate (PSD).
Mme Dancila, 54 ans, diplômée de l'Institut du pétrole et du gaz de Ploiesti (sud), est considérée comme une proche de l'homme fort du PSD Liviu Dragnea, vainqueur des législatives de décembre 2016. Ce dernier ne peut pas briguer ce poste en raison d'une condamnation à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale. Il avait fait nommer, puis contraint à la démission, les deux précédents Premiers ministres, Sorin Grindeanu et Mihai Tudose.
Projet de loi controversé
Inconnue du grand public, Mme Dancila s'est fait remarquer en février en défendant devant le Parlement européen une tentative controversée du gouvernement roumain d'assouplir le code pénal. Le projet de loi aurait permis à certains responsables convaincus de corruption d'échapper à des poursuites.
Vivement critiqué par Bruxelles, ce projet de loi avait été abandonné après avoir suscité une vague de contestation sans précédent depuis la chute du régime communiste fin 1989.
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