Syrie Syrie: Londres sanctionne le ministre des Affaires étrangères et d'autres responsables

ATS

15.3.2021 - 12:56

Le gouvernement britannique a annoncé lundi des sanctions contre six alliés du président syrien Bachar al-Assad. Parmi eux, le ministre des Affaires étrangères Fayçal Moqdad.

"Le régime d'Assad a soumis le peuple syrien à une décennie de brutalité pour avoir eu le courage de demander une réforme pacifique", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab.
"Le régime d'Assad a soumis le peuple syrien à une décennie de brutalité pour avoir eu le courage de demander une réforme pacifique", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab.
ATS

«Le régime d'Assad a soumis le peuple syrien à une décennie de brutalité pour avoir eu le courage de demander une réforme pacifique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab. «Aujourd'hui, nous demandons à six autres personnes du régime de rendre compte de la violence à grande échelle contre les citoyens qu'ils devraient protéger», a-t-il ajouté.

Outre M. Moqdad, deux haut gradés militaires, deux hommes d'affaires et la conseillère du président Luna al-Shibl vont faire l'objet d'un gel de leurs avoirs et d'une interdiction de voyager.

Ce sont les premières mesures prises à l'égard de personnalités syriennes dans le cadre du régime de sanctions du Royaume-Uni, entré en vigueur après la fin de la période de transition marquant la sortie définitive du pays de l'Union européenne, le 1er janvier dernier.

Liste noire de l'UE

Fayçal Moqdad est devenu ministre des Affaires étrangères après la mort en novembre de son prédécesseur Walid Mouallem. En janvier, l'Union européenne avait ajouté M. Moqdad à sa liste noire des personnes sanctionnées pour «leur responsabilité» dans la répression sanglante menée par le régime de Bachar al-Assad.

Cette décision a porté à 289 le nombre de personnes inscrites sur cette liste et visées par une interdiction de voyage et un gel de leurs avoirs. L'Iran avait jugé que ces sanctions étaient «déraisonnables» et risquaient d'exacerber la crise dans le pays ravagé par la guerre.