Péninsule coréenne Tout se passe bien avec Pyongyang pour Trump

ATS

15.12.2018 - 01:31

Donald Trump est le premier président américain en exercice à avoir serré la main d'un représentant de la dynastie nord-coréenne Kim (archives).
Donald Trump est le premier président américain en exercice à avoir serré la main d'un représentant de la dynastie nord-coréenne Kim (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS

Le président américain Donald Trump a assuré vendredi qu'il n'y avait "aucune urgence" dans les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. De nombreuses voix s'interrogent sur ce qui s'apparente à une nouvelle impasse.

"Il y a un magnifique potentiel pour un grand succès économique pour ce pays. Kim Jong-un le sait mieux que quiconque et saura pleinement en profiter", a encore tweeté M. Trump. "Tout se passe bien!", a-t-il conclu sans cependant fournir d'éléments concrets sur les éventuelles discussions en cours.

Donald Trump a rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en juin à Singapour, devenant le premier président américain en exercice à serrer la main d'un représentant de la dynastie Kim, qui règne sans partage sur la Corée du Nord depuis 1948.

S'il évoque régulièrement un nouveau tête-à-tête avec l'homme fort de Pyongyang, les négociations sur la "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", selon la formule vague retenue à Singapour, semblent bel et bien dans l'impasse.

Aucune discussion de l'envoyé spécial

Un entretien prévu en novembre à New York entre le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et Kim Yong-chol, bras droit du dirigeant nord-coréen, a été annulé à la dernière minute par Pyongyang, sans explication.

Les diplomates américains ont promis de le reprogrammer au plus vite, sans succès jusqu'ici, tandis que l'envoyé spécial de M. Pompeo pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, nommé à la fin août, n'a toujours pas entamé les discussions avec ses homologues nord-coréens.

Lundi, les Etats-Unis ont annoncé des sanctions contre trois dirigeants nord-coréens pour leur rôle dans la mise en oeuvre d'une "censure d'Etat brutale, des violations des droits de l'homme et d'autres abus en vue de réprimer et de contrôler la population".

C'est la première fois que des hauts responsables du régime de Pyongyang sont aussi directement sanctionnés par Washington depuis le sommet de Singapour.

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