Médias Trente-cinq journalistes tués dans 21 pays depuis janvier

Un total de 35 journalistes ont été tués dans 21 pays depuis janvier dernier. Côté coronavirus, le nombre de travailleurs des médias qui ont succombé s'approche désormais des 1600 depuis le début de la pandémie.

Par rapport à la même période de l'année dernière, le nombre de journalistes tués est stable, a précisé mardi l'ONG genevoise Presse Emblème Campagne (PEC). L'Afghanistan est le pays le plus affecté, avec cinq victimes depuis début janvier.

Le Mexique et le Pakistan suivent. La plupart de ces journalistes ont été visés intentionnellement. Près de la moitié sont décédés dans une zone de conflit. Des groupes terroristes ont tué près d'un tiers des victimes.

La PEC «condamne fermement ces meurtres» et appelle les autorités à mener des investigations pour arrêter et poursuivre les responsables, ajoute son secrétaire général Blaise Lempen. L'organisation est très inquiète de la situation en Afghanistan, notamment pour les femmes.

Outre les violences, la pandémie continue d'affecter largement les travailleurs des médias. Près de 1600 d'entre eux ont succombé dans plus de 70 pays.

L'Inde reste le pays le plus affecté. Mais au total, plus de la moitié des travailleurs des médias décédés de la pandémie ont été identifiés en Amérique latine. En juin, le nombre de victimes a ralenti, mais un d'entre eux a succombé tous les deux jours au Brésil.

sn, ats