Donald Trump a à nouveau menacé de détruire l'économie turque (archives).
Source:KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI
Alors que les troupes syriennes se déployaient dans le nord de la Syrie, le président américain Donald Trump a fait volte-face et durci le ton lundi face à l'offensive turque. Il a appelé Ankara arrêter son opération militaire en Syrie et a annoncé des sanctions.
«Les Etats-Unis veulent que la Turquie mette fin à l'invasion, mette en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et commence à négocier avec les forces kurdes en Syrie», a indiqué le vice-président américain Mike Pence, qui a précisé qu'il se rendrait prochainement en Turquie à la demande de M. Trump.
Lors d'un échange téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, M. Trump s'est montré «très ferme», a affirmé M. Pence qui a assuré que le dirigeant turc s'était engagé à ce qu'il n'y ait «aucune attaque» contre la ville de Kobané.
«Incursion inacceptable»
Le chef du Pentagone, Mark Esper, a de son côté souligné que l'offensive militaire turque avait entraîné la libération de nombreux détenus «dangereux» de l'Etat islamique (EI). «Cette incursion inacceptable a sapé la mission internationale anti-EI, couronnée de succès en Syrie», a-t-il déploré.
Après une semaine d'annonces contradictoires, un responsable américain a indiqué que tous les militaires américains, environ 1000, déployés depuis quelques années dans le nord de la Syrie pour soutenir les forces kurdes dans leur combat contre l'EI, avaient reçu l'ordre de quitter le pays.
Les sanctions américaines signées lundi par M. Trump visent les ministres turcs de l'énergie, de la défense et de l'intérieur. Leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis sont gelés et leurs transactions internationales en dollars sont bloquées.
L'opération militaire turque vise à instaurer une «zone de sécurité» de 32 km de profondeur pour séparer la frontière turque des territoires contrôlés par les unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde qualifiée de «terroriste» par Ankara, mais soutenue par l'Occident.
Forces du régime saluées
Sous la couverture de l'aviation, les forces turques et leurs alliés ont conquis une bande frontalière longue d'environ 120 km, allant de la ville de Tal Abyad jusqu'à l'ouest de Ras al-Aïn.
Lundi, les forces du régime du président syrien Bachar al-Assad se sont déployées au sud de Ras al-Aïn, à la périphérie de la ville Tal Tamr, où leur arrivée a été saluée par des habitants, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des unités de l'armée sont désormais à 6 km de la frontière, a dit l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche des rebelles syriens. Des chars sont aux abords des villes de Tabqa et d'Aïn Issa.
Et pour la première fois depuis 2012, l'armée syrienne est entrée dans la ville de Minbej, contrôlée par un conseil militaire affilié aux Kurdes, selon les médias officiels et un responsable local. Aux abords ouest de la ville, des combattants proturcs et des véhicules militaires turcs se sont massés par centaines, selon un correspondant de l'AFP sur place.
160'000 personnes déplacées
Des combats acharnés se poursuivent à Ras al-Aïn entre les troupes turques et les forces démocratiques syriennes (FDS), coalition militaire dominée par les YPG, selon l'OSDH. «Il y a un vaste réseau de tunnels sous Ras al-Aïn» utilisés par les forces kurdes, a affirmé un commandant syrien proturc, évoquant des tirs de snipers qui entravent aussi leur progression.
L'intervention du régime de Bachar al-Assad est un véritable retournement de situation illustrant la complexité de la guerre syrienne. Le régime, qui a longtemps opprimé les Kurdes, a ensuite fustigé l'autonomie de facto instaurée par cette minorité ethnique sur près d'un tiers du territoire dans le nord et le nord-est du pays à la faveur du conflit.
«Entre les compromis et le génocide de notre peuple, nous choisirons la vie», a dit Mazloum Abdi, le haut commandant des FDS, pour justifier l'accord avec le régime.
Depuis le début de l'offensive turque le 9 octobre, 133 combattants kurdes et 69 civils ont été tués, ainsi que 108 rebelles proturcs, selon l'OSDH. Quelque 160'000 personnes ont été déplacées, d'après l'ONU.
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