Mauvais tempsTrump reporte une réunion de campagne en Caroline du Nord
ATS
21.4.2024 - 04:27
L'ex-président américain Donald Trump a reporté samedi une réunion de campagne en Caroline du Nord, en raison du mauvais temps. C'était son premier grand événement de la campagne présidentielle prévu depuis le début de son procès au pénal à New York.
Keystone-SDA
21.04.2024, 04:27
21.04.2024, 08:41
ATS
Des milliers de ses partisans s'étaient rassemblés à l'aéroport de Wilmington, dans cet Etat qui sera âprement disputé par M. Trump et son rival démocrate, l'actuel président américain Joe Biden, le 5 novembre, avant que le candidat républicain annonce le report de la réunion.
«Nous voulons nous assurer que tout le monde est en sécurité avant tout et, donc, on nous a demandé d'appeler les gens à quitter les lieux et à se mettre à l'abri», a déclaré l'ancien président dans un appel téléphonique diffusé sur le site en ligne, selon des journalistes de l'AFP.
«Il semble qu'il y ait du tonnerre et des éclairs [...] Je pense que nous allons devoir remettre cela à une autre fois», a ajouté Donald Trump, en promettant d'organiser un autre rassemblement, «plus grand», au même endroit.
Biden remonte dans les sondages
Celui qui espère faire un retour triomphal à la Maison-Blanche est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d'une ancienne vedette de films pornographiques, Stormy Daniels, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté sur le fil face à la démocrate Hillary Clinton.
Dénonçant une «chasse aux sorcières», M. Trump a protesté à plusieurs reprises contre le fait que le procès ne lui laissait pas les coudées franches. «Je devrais être en ce moment même en Pennsylvanie et en Floride, dans beaucoup d'autres Etats, en Caroline du Nord, en Géorgie, en train de faire campagne», s'est-il indigné cette semaine.
Donald Trump s'en est encore pris samedi au juge de son procès new-yorkais. Le magistrat doit être «dessaisi», a-t-il lancé sur sa plateforme, Truth Social. «Je n'ai rien fait de mal!»
«Si l'immunité n'est pas accordée à un président, chaque président quittant ses fonctions sera immédiatement inculpé par le parti adverse», a-t-il encore dit.
Le procès coïncide avec une avancée de Joe Biden dans les sondages depuis son discours sur l'état de l'union en mars, les deux candidats étant désormais au coude-à-coude.