Commerce mondialTrump souffle le chaud et le froid sur Pékin
ATS
1.11.2018 - 04:05
Le président américain Donald Trump n'a pas "gravé dans le marbre" sa décision sur des droits de douane supplémentaires sur des produits chinois. Certains tarifs pourraient même être supprimés en cas d'avancée dans les négociations, a estimé mercredi Larry Kudlow.
Selon le conseiller économique de la Maison-Blanche, Donald Trump a déclaré dans un entretien à une chaîne câblée américaine que de nombreux droits de douane imposés actuellement à la Chine pourraient être retirés si une forme d'accord à l'amiable venait à être trouvé avec Pékin.
Il ne s'agit pas là d'une promesse, mais d'une hypothèse, a souligné M. Kudlow, sans préciser la date ni la chaîne sur laquelle a été diffusé l'entretien mentionné.
Donald Trump a estimé lundi soir sur Fox News qu'il était possible de conclure un "grand accord" avec la Chine sur le commerce. Il a toutefois prévenu que des milliards de dollars de droits de douane supplémentaires étaient prêts le cas échéant. Il n'a pas évoqué le possible retrait de tarifs douaniers.
250 milliards déjà imposés
Le gouvernement américain impose d'ores et déjà des droits de douane sur 250 milliards de dollars d'importations chinoises. Le président américain a menacé de taxer la totalité des exportations chinoises vers les Etats-Unis.
D'après l'agence Bloomberg, Washington se prépare à mettre en oeuvre ces derniers droits de douane d'ici au début décembre si les discussions prévues ce mois-ci entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping n'aboutissent pas. Les deux hommes doivent se rencontrer à la fin novembre à Buenos Aires, en marge du sommet du G20.
Aucun seuil de déclenchement n'a été fixé pour d'éventuels droits de douane supplémentaires, a précisé M. Kudlow. "Ce sont les discussions qui vont déterminer cela, pas un calendrier arbitraire. Si les discussions avancent bien, alors nous nous trouverons dans une meilleure situation. Si ce n'est pas le cas, la situation pourrait se détériorer".
Ses cheveux constituent un thème de discussion récurrent. En juin 2015, juste après avoir officiellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles, il n'a pas hésité à faire examiner ses cheveux lors d'une apparition officielle. Pour prouver qu'il ne portait pas de postiche.
Photo: Keystone
Donald Trump avait déjà fait parler de lui lors des élections présidentielles de 2012. À l'époque, il s'était rallié au mouvement du Tea Party.
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Au cours des primaires républicaines, Donald Trump a d'abord été tourné en ridicule par ses concurrents. Personne n'imaginait qu'il pourrait s'imposer en tant que candidat à la Maison-Blanche. Il a surpris tout le monde.
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«Make America great again» était son slogan de campagne. Il lui a permis de s'inscrire dans l'air du temps.
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Sa petite querelle publique avec la commentatrice politique Megyn Kelly, de la chaîne d'information «Fox News», n'a pas non plus réussi à nuire à son image.
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Depuis les années 80, Donald Trump n'a cessé de prendre publiquement position sur des questions politiques. En 1987, il s'est inscrit au parti républicain et a publié des déclarations contenant des messages politiques.
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On n'aurait jamais pensé qu'il intégrerait un jour la Maison-Blanche.
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Durant la campagne électorale de 2016, un vétéran du conflit irakien a remis sa médaille Purple Heart, décernée aux soldats américains blessés, à Donald Trump, qui n'a jamais servi dans l'armée: «J'ai toujours voulu avoir une "Purple Heart". C'est beaucoup plus facile de l'obtenir ainsi.»
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Lors de cette même manifestation, organisée à Ashburn, un bébé a commencé à pleurer dans le public: «J'adore les bébés», a déclaré Trump. «Quel bébé! Quel beau bébé! (...) Il est jeune et beau et en bonne santé, que voulons-nous de plus?» Quelques minutes plus tard, le bébé s'est remis à hurler, ce à quoi le candidat a rétorqué: «En fait, je plaisantais. Vous pouvez faire sortir ce bébé. Je crois qu'elle (la mère) m'a vraiment cru quand j'ai dit que j'adorais entendre un bébé pleurer pendant que je parlais. Ce n'est pas grave. Les gens ne comprennent pas. Ce n'est pas grave.»
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En août 2016, Donald Trump s'est rendu au Mexique pour rencontrer le président Enrique Pena Nieto. Au cours de leur entrevue, les deux hommes ont bien évidemment discuté du projet de construction d'un mur entre les États-Unis et le Mexique, une mesure demandée par Donald Trump
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Le Taj Mahal d'Atlantic City était l'un des édifices les plus prestigieux de Donald Trump. L'hôtel-casino a dû fermer 2016.
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L'Université Trump a connu le même sort. De nombreux étudiants ont d'ailleurs porté plainte contre le milliardaire.
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Cependant, malgré ces fiascos, Donald Trump est parvenu à participer à la course à la Maison-Blanche en tant que candidat du parti républicain.
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Après une soirée électorale sous haute tension, le verdict est tombé: Donald Trump sera le nouveau président des États-Unis.
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La joie de ses partisans était immense.
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Comment se comportera-t-il en tant que président sur le long terme? Bon nombre de ses détracteurs craignent qu'il continue à faire preuve d'impulsivité et de susceptibilité dans le cadre de ses nouvelles fonctions.
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