Prigojine l'affirme Un ancien général américain ferait partie du groupe Wagner

ATS

26.11.2022 - 08:50

Le chef du groupe russe de mercenaires Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé vendredi qu'un «ancien général» des Marines américains faisait partie de cette armée privée dont les recrues combattent notamment en Ukraine.

Une peinture murale représentant des mercenaires du groupe russe Wagner sur laquelle on peut lire : «Groupe Wagner - chevaliers russes». (image d'illustration)
Une peinture murale représentant des mercenaires du groupe russe Wagner sur laquelle on peut lire : «Groupe Wagner - chevaliers russes». (image d'illustration)
KEYSTONE

Répondant à une question du journal finlandais Helsingin Sanomat, l'homme d'affaires russe a répondu: «Il n'y a pas beaucoup de citoyens finlandais chez Wagner PMC, environ 20 personnes. Pour des raisons évidentes, je ne peux pas fournir d'informations exactes à leur sujet».

«J'ai une très bonne opinion des Finlandais sur le champ de bataille. Ils combattent au sein d'un bataillon britannique (faisant partie de Wagner) qui est commandé par un citoyen américain, ancien général du Corps des Marines», a ajouté M. Prigojine cité par le service de presse de sa société Concord.

Evguéni Prigojine, qui fut surnommé le «cuisinier de Poutine» en raison des contrats de son groupe de restauration avec le Kremlin, a la réputation d'être devenu milliardaire grâce aux contrats publics qu'il a obtenus. Il fait l'objet de sanctions de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Sur plusieurs continents

En septembre, il avait révélé pour la première fois avoir fondé Wagner en 2014 pour combattre en Ukraine et reconnu la présence de l'organisation de mercenaires en Afrique, au Proche-Orient et en Amérique latine.

Depuis des années, Wagner est soupçonné de jouer un rôle dans la réalisation des ambitions du Kremlin, y compris en Ukraine où les combattants du groupe paramilitaire ont été en première ligne lors de l'offensive déclenchée en février.

Début novembre, Wagner a ouvert son premier QG à Saint-Pétersbourg, deuxième ville russe.