«Une bousculade, des insultes...» Un candidat RN agressé. Le Pen accuse «les milices d'ultragauche»

Barman Nicolas

21.6.2024

Une enquête pour «violence en réunion» a été ouverte jeudi dans l'est de la France après une «bousculade», la cheffe de file d'extrême droite Marine Le Pen accusant «les milices d'ultragauche» d'avoir agressé l'un des candidats de son parti.

Marine Le Pen a été rapidement évacuée du plateau sur lequel Guadeloupe La Première devait l'interroger en direct (archives).
Marine Le Pen a été rapidement évacuée du plateau sur lequel Guadeloupe La Première devait l'interroger en direct (archives).
sda

Barman Nicolas

«Une bousculade, des insultes et des projections d'eau et de farine» ont eu lieu vers 11H30 (09H30 GMT) sur un marché près de la Bourse du travail, a précisé le parquet de la ville de Saint-Etienne, ajoutant que l'enquête a été ouverte par la police.

Interrogé par l'AFP, Hervé Breuil, candidat du Rassemblement national (RN, extrême droite) âgé de 70 ans, a affirmé avoir été «agressé» par «un groupe d'individus masqués».

Selon un militant qui l'accompagnait, les agresseurs présumés étaient «quatre (...) habillés tout en noir» et auraient agi dans le cadre «d'une attaque coordonnée, précédée de repérages».

M. Breuil conduit aux urgences

Porteur d'un pacemaker, M. Breuil a ensuite expliqué avoir été conduit aux urgences et avoir passé des examens médicaux.

Marine Le Pen a elle accusé «les milices d'ultragauche, soutiens du Nouveau Front populaire» (coalition de gauche), d'avoir «lâchement agressé» le candidat du RN.

«L'ultraviolence de l'extrême gauche»

«Une campagne électorale dans une démocratie ne saurait admettre ce déchaînement d'ultraviolence d'une extrême gauche prête à tout pour semer le chaos», a réagi jeudi soir l'ancienne candidate à l'élection présidentielle sur X.

Andrée Taurinya, la députée La France insoumise (LFI, gauche radicale) sortante de la circonscription, qui se représente sous la bannière du Nouveau Front populaire, a écrit sur le même réseau social: «A La France Insoumise, nous bannissons la violence physique en politique. Jamais on ne s'en prendra à un candidat».