UkraineUn immeuble résidentiel touché par un missile à Kiev
ATS
26.2.2022 - 09:34
Un grand immeuble résidentiel à Kiev a été lourdement touché par un missile, a indiqué samedi le service d'Etat pour les situations d'urgence. Celui-ci n'a pas pu donner d'informations quant à d'éventuelles victimes dans l'immédiat.
26.02.2022, 09:34
26.02.2022, 11:01
ATS
Le missile a touché l'immeuble entre les 18ème et 21ème étages, a précisé cette même source, ajoutant qu'une évacuation était «en cours». Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un haut immeuble à la façade éventrée et avec des débris gisant dans la rue en dessous.
🔴🇺🇦|🇷🇺GUERRE EN RUSSIE - Autre vidéo de la frappe russe sur un immeuble résidentiel de Kiev, survenue tôt ce samedi matin (médias locaux). pic.twitter.com/HW85110Xfq
«Kiev, notre ville splendide et paisible, a survécu une nouvelle nuit aux attaques des forces terrestres russes, et aux missiles. L'un d'eux a touché un immeuble résidentiel à Kiev», a indiqué le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.
Une nuit difficile
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a indiqué que le bâtiment avait été touché par un missile. Il a souligné dans une vidéo que la nuit avait été «difficile» dans la capitale où se trouvent des «unités de sabotage» russes. Selon lui, il n'y a pas de troupes régulières russes dans Kiev mais elles essaient de pénétrer dans la ville depuis plusieurs directions.
#franakviacorka ✍🏾: Aujourd'hui, tôt le matin, un missile russe a frappé un immeuble résidentiel à Kiev. Il y a eu de violents combats cette nuit dans la capitale ukrainienne. Le maire @Vitaliy_Klychko signale 2 mineurs blessés ❗️ pic.twitter.com/RLKpgGhgtx
La Russie a peu auparavant annoncé avoir tiré des missiles de croisière navals et aériens, au troisième jour de son invasion de l'Ukraine, tout en assurant de nouveau ne viser que des infrastructures militaires. Elle n'a pas dit mot de son offensive sur Kiev.
M. Kouleba a appelé les Occidentaux à «isoler complètement la Russie», à expulser ses ambassadeurs, à introduire un embargo sur les hydrocarbures et à «détruire son économie».