Coronavirus Une app ne remplacera pas le travail humain

ATS

7.5.2020 - 11:21

Le chef du programme d'urgence au sein de l'OMS Michael Ryan (à droite) estime que les applications ne feront qu'aider au traçage des contacts de personnes infectées par le coronavirus mais peuvent être utiles pour rassembler des données de plusieurs acteurs (archives).
Le chef du programme d'urgence au sein de l'OMS Michael Ryan (à droite) estime que les applications ne feront qu'aider au traçage des contacts de personnes infectées par le coronavirus mais peuvent être utiles pour rassembler des données de plusieurs acteurs (archives).
Source: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Les applications pour traçer les contacts de personnes affectées par le coronavirus «ne remplaceront pas» le travail d'investigations menées par des humains. L'OMS a estimé mercredi depuis Genève qu'elles ne feront «qu'aider» face à la pandémie.

Des épidémiologistes et d'autres spécialistes devront toujours mener des efforts auprès de la population pour retracer précisément les contacts, a affirmé à la presse une responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Certaines applications peuvent notamment aider à rassembler les données d'hôpitaux, d'autres établissements de santé et de laboratoires, un effort difficile, a précisé de son côté le chef du programme d'urgence de l'OMS, Michael Ryan.

De son côté, le Conseil International des Infirmières (CII), établi à Genève, appelle les gouvernements à identifier sans plus tarder, et de manière exacte, le nombre d’infections et de décès parmi les personnels de santé. Selon ses indications, au moins 90'000 d'entre eux ont été infectés au total et plus de 260 infirmières et infirmiers sont décédés en raison de la pandémie.

Favoriser la télémédecine

L'OMS a aussi publié mercredi des directives avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) sur les soins communautaires pendant la pandémie.

Elle recommande notamment de favoriser la «télémédecine quand c'est possible» et d'éviter que la crise étende les inégalités en termes d'accès à la santé, a précisé son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Il appelle à se préparer pour la prochaine pandémie. «Une des indications» que celle-ci «nous a apprise est que l'investissement dans la santé maintenant peut sauver des personnes plus tard», a-t-il insisté.

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