Après une journée de repos à Huitxla dans le sud du Mexique, des milliers de migrants honduriens devaient reprendre leur marche en direction des Etats-Unis mercredi. Ce périple relance les tensions entre Mexico et Washington. Et une nouvelle "caravane" est en route.
Après deux jours en territoire mexicain, les migrants se sont arrêtés mardi dans cette petite ville de l'Etat du Chiapas, à 70 kilomètres de la frontière méridionale avec le Guatemala. Ils y ont repris des forces, la plupart pour la première fois depuis leur départ du nord du Honduras le 13 octobre et 800 kilomètres parcourus. Il leur en reste 3000 pour atteindre la frontière américaine.
Les migrants, parmi lesquels des femmes et des enfants en bas âge, ont passé la journée dans des églises ou allongés à même le sol dans un parc de la ville ou sur un terrain de sport. "Ils sont épuisés", explique à l'AFP Rodrigo Abeja, de Peuples sans frontières, une ONG qui accompagne la "caravane" de près de 7000 personnes, essentiellement honduriens, selon des estimations de l'ONU lundi.
Parallèlement, une seconde caravane d'environ un millier de Honduriens, partie dimanche du Honduras, poursuit sa traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine.
"Défier notre souveraineté"
Le vice-président américain, Mike Pence, a suggéré mardi que des organisations honduriennes "de gauche" financées par le Venezuela étaient derrière la première "caravane", après s'être entretenu avec le président hondurien Juan Orlando Hernandez.
Cette "caravane" de migrants est envoyée "vers le Nord pour défier notre souveraineté", a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée par le Washington Post dans la capitale américaine. Il faisait ainsi écho aux propos de Donald Trump qui avait lancé lundi soir au Texas, devant des supporters: "C'est un assaut contre notre pays, un assaut!"
Le président américain, qui fait campagne pour les élections cruciales de mi-mandat, a dit avoir mis en alerte l'armée et les gardes-frontières face à cette "urgence nationale". Et a également reproché à l'armée et à la police mexicaines d'être "incapables" d'arrêter les migrants.
Investissement promis
"Nous n'allons pas nous plier à l'exigence de quelque gouvernement que ce soit qui prétend provoquer chez le Mexique une réaction hostile", lui a rétorqué le ministre de l'Intérieur mexicain, Alfonso Navarrete, interrogé par la presse à Mexico.
Le président du Honduras a lui promis des emplois à ses compatriotes partis dans la caravane s'ils rentrent au pays. M. Hernandez a détaillé un plan de 27 millions de dollars pour "le retour sûr" des migrants qui inclut des subsides, des logements, des projets agricoles, du travail dans des chantiers publics, des crédits pour microentreprises et des bourses d'études.
Le futur ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a quant à lui promis des "changements substantiels" sur la politique migratoire après l'entrée en fonction du président élu de gauche Andrés Manuel Lopez Obrador le 1er décembre. Il a déclaré que le futur gouvernement chercherait à stimuler les investissements en Amérique centrale pour ralentir le flux des migrants.
Demandes d'asile au Mexique
Certains de ces migrants, qui fuient tous la violence et la misère dans leur pays, parviennent à avancer un peu plus vite, en montant sur des camions, des pick-ups ou des motos. Mais certains y laissent aussi la vie. Le Honduras a fait état de deux morts parmi ses ressortissants: un au Guatemala, après avoir chuté d'un camion qui l'avait pris en stop, et un autre au Mexique.
Le petit pays centre-américain a également annoncé que 300 de ses ressortissants ont rejoint les 3433 autres qui avaient finalement décidé de retourner dans leur pays entre vendredi et dimanche. Les autorités mexicaines ont de leur côté indiqué avoir reçu un total de 1699 demandes d'asile depuis le début de cette crise.
Ses cheveux constituent un thème de discussion récurrent. En juin 2015, juste après avoir officiellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles, il n'a pas hésité à faire examiner ses cheveux lors d'une apparition officielle. Pour prouver qu'il ne portait pas de postiche.
Photo: Keystone
Donald Trump avait déjà fait parler de lui lors des élections présidentielles de 2012. À l'époque, il s'était rallié au mouvement du Tea Party.
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Au cours des primaires républicaines, Donald Trump a d'abord été tourné en ridicule par ses concurrents. Personne n'imaginait qu'il pourrait s'imposer en tant que candidat à la Maison-Blanche. Il a surpris tout le monde.
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«Make America great again» était son slogan de campagne. Il lui a permis de s'inscrire dans l'air du temps.
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Sa petite querelle publique avec la commentatrice politique Megyn Kelly, de la chaîne d'information «Fox News», n'a pas non plus réussi à nuire à son image.
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Depuis les années 80, Donald Trump n'a cessé de prendre publiquement position sur des questions politiques. En 1987, il s'est inscrit au parti républicain et a publié des déclarations contenant des messages politiques.
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On n'aurait jamais pensé qu'il intégrerait un jour la Maison-Blanche.
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Durant la campagne électorale de 2016, un vétéran du conflit irakien a remis sa médaille Purple Heart, décernée aux soldats américains blessés, à Donald Trump, qui n'a jamais servi dans l'armée: «J'ai toujours voulu avoir une "Purple Heart". C'est beaucoup plus facile de l'obtenir ainsi.»
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Lors de cette même manifestation, organisée à Ashburn, un bébé a commencé à pleurer dans le public: «J'adore les bébés», a déclaré Trump. «Quel bébé! Quel beau bébé! (...) Il est jeune et beau et en bonne santé, que voulons-nous de plus?» Quelques minutes plus tard, le bébé s'est remis à hurler, ce à quoi le candidat a rétorqué: «En fait, je plaisantais. Vous pouvez faire sortir ce bébé. Je crois qu'elle (la mère) m'a vraiment cru quand j'ai dit que j'adorais entendre un bébé pleurer pendant que je parlais. Ce n'est pas grave. Les gens ne comprennent pas. Ce n'est pas grave.»
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En août 2016, Donald Trump s'est rendu au Mexique pour rencontrer le président Enrique Pena Nieto. Au cours de leur entrevue, les deux hommes ont bien évidemment discuté du projet de construction d'un mur entre les États-Unis et le Mexique, une mesure demandée par Donald Trump
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Le Taj Mahal d'Atlantic City était l'un des édifices les plus prestigieux de Donald Trump. L'hôtel-casino a dû fermer 2016.
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L'Université Trump a connu le même sort. De nombreux étudiants ont d'ailleurs porté plainte contre le milliardaire.
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Cependant, malgré ces fiascos, Donald Trump est parvenu à participer à la course à la Maison-Blanche en tant que candidat du parti républicain.
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Après une soirée électorale sous haute tension, le verdict est tombé: Donald Trump sera le nouveau président des États-Unis.
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La joie de ses partisans était immense.
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Comment se comportera-t-il en tant que président sur le long terme? Bon nombre de ses détracteurs craignent qu'il continue à faire preuve d'impulsivité et de susceptibilité dans le cadre de ses nouvelles fonctions.
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