Fausse joie Une étude contredit la baisse des cas mesurée au Royaume-Uni

ATS

30.7.2021 - 14:37

L'épidémie de coronavirus a continué de progresser la semaine dernière au Royaume-Uni, selon une étude de l'Office national des statistiques (ONS) publiée vendredi. Cette enquête contraste avec la baisse observée dans le nombre de cas enregistrés quotidiennement par les services de santé.

L'épidémie de coronavirus a continué de progresser la semaine dernière au Royaume-Uni, selon une étude de l'Office national des statistiques (ONS) publiée vendredi.
L'épidémie de coronavirus a continué de progresser la semaine dernière au Royaume-Uni, selon une étude de l'Office national des statistiques (ONS) publiée vendredi.
AFP

30.7.2021 - 14:37

Durant la semaine qui s'est achevée le 24 juillet, le nombre de cas a continué à augmenter au Royaume-Uni sauf en Ecosse, où le pourcentage de personnes testées positives a diminué, selon l'ONS, qui note toutefois un possible ralentissement en Angleterre.

L'ONS, qui se base sur un échantillon de la population, estime que 856'200 personnes en Angleterre étaient infectées cette semaine-là soit une sur 65, la même proportion qu'en Irlande du Nord. Une personne sur 110 était infectée en Ecosse et une sur 160 au Pays de Galles.

60'000 nouveaux cas en 24 heures

Ces chiffres contrastent avec ceux des nouveaux cas quotidiens enregistrés chaque jour, qui ont suscité la perplexité des scientifiques comme du gouvernement, dans une période qui mêle fin des restrictions en Angleterre et début des vacances scolaires.

Après une explosion depuis le début de l'été due au variant Delta hautement contagieux, le Royaume-Uni a récemment enregistré jusqu'à 60'000 nouveaux cas en 24 heures. Mais les chiffres quotidiens de nouvelles contaminations ont un temps baissé avant de repartir ces derniers jours à la hausse.

Les hospitalisations augmentent (près de 6300 ces sept derniers jours, en hausse de 21%), tout comme les décès: 499 ces sept derniers jours, (en hausse de près de 29%), pour un total de plus de 129'000 morts, l'un des pires bilan en Europe.

ATS