"Plutôt convaincus" Les vaccins à ARN messager semblent efficaces contre le variant indien

Relax

13.5.2021 - 11:12

Les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l'ARN messager, comme ceux de BioNtech/Pfizer et Moderna, semblent efficaces contre le variant à l'origine d'une flambée des cas en Inde, a indiqué mercredi l'Agence européenne des médicaments (EMA).

Les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l'ARN messager, comme ceux de BioNtech/Pfizer et Moderna, semblent efficaces contre le variant à l'origine d'une flambée des cas en Inde.
Les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l'ARN messager, comme ceux de BioNtech/Pfizer et Moderna, semblent efficaces contre le variant à l'origine d'une flambée des cas en Inde.
JOEL SAGET / AFP

Les données évaluées par le régulateur européen concernant l'efficacité des vaccins ARNm contre le variant B.1.617 du Covid-19 sont «encourageantes», a affirmé le responsable de la stratégie vaccinale de l'EMA, Marco Cavaleri, lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes plutôt convaincus"

L'Italien s'est également montré optimiste concernant la capacité des vaccins fonctionnant sur la base d'un adénovirus, soit AstraZeneca/Oxford et Johnson & Jonhson, à protéger contre ce variant.

Il a dit attendre des données supplémentaires venant d'Inde où une version du vaccin AstraZeneca est administrée.

«Jusqu'à présent, dans l'ensemble, nous sommes plutôt convaincus que les vaccins seront efficaces contre ce variant», a-t-il ajouté.

Classé cette semaine comme «préoccupant»

Quatre vaccins sont autorisés au sein de l'Union européenne: les vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna, utilisant la technologie ARNm, et les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson, utilisant la technologie du «vecteur viral» qui prennent comme support un type de virus très courant appelé adénovirus.

Le variant B.1.617, apparu pour la première fois en Inde en octobre, a été détecté dans 44 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l'a classé cette semaine comme «préoccupant».

Il a rejoint la liste de trois autres variants, ceux apparus d'abord au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud, qui sont considérés comme plus dangereux que la version originale du coronavirus, parce qu'ils sont plus contagieux, meurtriers ou résistants à certains vaccins.