MuséeA Lausanne, un musée pour les machines à écrire
ll, ats
5.5.2022 - 12:09
Le Musée suisse de la machine à écrire inaugure samedi ses nouveaux locaux aux Terreaux, en plein coeur de Lausanne. Au menu: des concerts et performances, des visites guidées et, cerise sur le gâteau, un concours de dactylo. Le gagnant remportera, forcément, une machine à écrire.
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05.05.2022, 12:09
05.05.2022, 13:20
ATS
La collection comprend plus d'un millier de machines, dont 250 sont exposées. Elle a été constituée par Jacques Perrier et son père Charles, deux mécaniciens sur machines à écrire formés successivement chez Paillard et Hermes Precisa International, anciens fleurons de l'industrie du Nord vaudois.
Le musée a vu le jour en 1986. Il a depuis grandi et déménagé plusieurs fois, jusqu'à s'installer en novembre dernier en plein coeur de Lausanne, dans un bâtiment qui abrite également un café avec plusieurs anciennes machines à écrire à disposition.
Expertise
En plus de la gestion du musée et de l'entretien des machines, Jacques Perrier met son expertise à disposition d'institutions ou de particulier. En 2011, il a travaillé pendant un mois comme consultant et dépanneur sur le tournage d'un film avec Romain Duris intitulé «Populaire», du nom d'une machine à écrire.
L'ensemble de la collection comprend des machines à écrire, mais aussi 150 machines à calculer et de nombreux accessoires retraçant l'histoire du bureau. Certains objets constituent des exemplaires d'exception, comme les machines à écrire en braille, fabriquées à Lausanne pour ce qu'on appelait alors l'Asile des aveugles.
Célèbres utilisateurs
Plusieurs pièces rappellent leurs célèbres utilisateurs: deux Swissa Junior ayant appartenu respectivement à Jean Anouilh et Egon Lauer, traducteur en russe de la correspondance de Georges Simenon. Ou encore l'Olympia SG1 de Madame Walt, championne de France de marathon dactylographique en 1956, explique le musée.
Un nouvel inventaire du fonds a été lancé. Ce travail, orienté sur la documentation technique et visuelle des pièces, permettra la consultation en ligne, ce qui facilitera le travail des chercheurs et du public tout en simplifiant la gestion des prêts.