Spectacles Faire revivre l'usine Langel à Courtelary grâce à des contes

Keystone-SDA, hs, ats

22.06.2021, 14:29

22.06.2021, 15:53

ATS

Assister et participer à des visites-spectacles qui reposent sur trois scénarios dans l'ancienne usine d'étampes Langel à Courtelary, dans le Jura bernois: c'est la nouvelle offre culturelle proposée par le Parc régional Chasseral.

Le public est invité à un voyage dans le passé dans une usine où le temps s'est arrêté en 1997.

«Les contes de l'usine Langel» racontent les rêves, les désirs et les secrets abrités tout au long des années par ce bâtiment grâce à trois personnages incarnant une époque et ses enjeux. Chacun des trois scénarios, dans lesquels le spectateur a un rôle à jouer, est une occasion d'explorer une usine typique de la région.

Ecrits, mis en scène et joués par des artistes professionnels, les trois contes constituent un triptyque que l'on peut vivre pour l'une ou pour l'autre, ou pour la totalité sans souci de chronologie ni de répétition, expliquent les partenaires de ce projet présenté mardi à Courtelary.

Chaque récit met en scène un personnage qui évolue dans une époque spécifique. Le public est par exemple invité à un voyage poétique et onirique dans les années 40 en compagnie de Lili, la petite-fille du fondateur de l'usine Langel. Un autre conte porte sur les péripéties immobilières liées au bâtiment.

Trois écrivaines, Noëlle Revaz, Alice Bottarelli et Deborah Lara Schaefer, ont imaginé et écrit l'histoire de ces personnages fictifs. Elles se sont inspirées de l'histoire particulière et du patrimoine de l'usine Langel pour faire évoluer chaque personnage dans une période particulière.

Patrimoine historique

L'usine Langel, construite en 1917, est restée dans le même état depuis sa fermeture en 1997. Les poubelles n'ont ainsi plus été vidées et des mégots de cigarettes sont toujours dans les cendriers. Ce lieu emblématique de l'industrie du vallon de St-Imier (BE) a été laissé dans le même état où il était lorsque le dernier employé l'a quitté.

Le Parc régional Chasseral coordonne le projet avec le soutien de Jura bernois tourisme et en collaboration avec la propriétaire de l'usine et mémoire vivante des lieux Liliane Wernli-Langel.