Les légendes alpines figurent au coeur d'une exposition à voir dès vendredi au Musée national de Zurich. Du Pont du diable à Guillaume Tell, on peut y redécouvrir leur message, ainsi que leur provenance réelle et parfois insoupçonnée.
L'exposition se penche sur la structure, la provenance et et les messages des légendes, ainsi que sur la fascination qu'elles exercent sur les hommes.
La légende de Guillaume Tell et de son tir à l'arbalète sur une pomme tire son origine de la mythologie nordique.
Il existe différentes versions de la légende du Pont du diable. Parfois, c'est un chien que l'on appâte de l'autre côté du pont, en sacrifice au diable.
Aucun héros légendaire ne fascine autant les Suisses que Guillaume Tell. D'origine nordique, la légende a fait le tour de l'Europe et s'est adaptée à la réalité suisse.
La figure légendaire de Guillaume Tell continue de fasciner les Suisses, jusque dans certaines campagnes politiques d'affichage.
L'exposition présente notamment une arbalète, datée du 15e siècle, qui aurait prétendument appartenu à Guillaume Tell.
Légendes alpines au Musée national, de Tell au Pont du diable - Gallery
L'exposition se penche sur la structure, la provenance et et les messages des légendes, ainsi que sur la fascination qu'elles exercent sur les hommes.
La légende de Guillaume Tell et de son tir à l'arbalète sur une pomme tire son origine de la mythologie nordique.
Il existe différentes versions de la légende du Pont du diable. Parfois, c'est un chien que l'on appâte de l'autre côté du pont, en sacrifice au diable.
Aucun héros légendaire ne fascine autant les Suisses que Guillaume Tell. D'origine nordique, la légende a fait le tour de l'Europe et s'est adaptée à la réalité suisse.
La figure légendaire de Guillaume Tell continue de fasciner les Suisses, jusque dans certaines campagnes politiques d'affichage.
L'exposition présente notamment une arbalète, datée du 15e siècle, qui aurait prétendument appartenu à Guillaume Tell.
La légende de Guillaume Tell tire son origine de la mythologie nordique. Elle s'est adaptée aux traditions de la Suisse centrale et a évolué au fil du temps en un véritable mythe fondateur de la Suisse, écrit jeudi le Musée national de Zurich, qui se penche notamment sur l'histoire de ce héros national par excellence.
Cette légende est immortalisée pour la première fois sous le nom de Guillaume Tell en 1470 dans le «Livre blanc de Sarnen», écrit par le chancelier d'Obwald. Plus tard, grâce au drame de Schiller de 1804, sa réputation s’étend au-delà de l’espace germanophone.
Identification renforcée par des lieux réels
La force du personnage à l'arbalète est telle qu’il emporte les Suisses dans sa rébellion contre le pouvoir, leur fait ressentir leur propre besoin d’indépendance et il leur donne le courage de résister. Par la suite, il est élevé en statue de héros national. Son arbalète devient même un label de qualité pour les produits suisses.
Contrairement aux contes, les légendes semblent «vraies»: elles font toujours référence à des lieux réels. Cette impression de vérité estparticulièrement marquée dans les légendes historiques, où des personnages réels ou présumés de l’Histoire sont mis en scène dans des lieux connus. La légende de Guillaume Tell et de son tir héroïque dans la pomme est la plus célèbre d’entre elles.
Le Pont du diable, légende du Gothard
Dans l'exposition à découvrir jusqu'au 23 avril prochain, le Musée national revient aussi sur la légende d'une poupée de paille qui prend vie. Il se penche aussi particulièrement sur la légende, connue dans l'Europe entière, du Pont du diable, situé dans les montagnes uranaises, sur l'axe du col du Gothard.
Le diable y exige partout des âmes en contrepartie de ses services. Les Uranais parviennent à le duper en lui donnant, pour seul tribut, l’âme d’un bouc qu’ils pourchassent pour le pousser à traverser le pont. Il existe diverses variantes de cette légende. Parfois, c'est un chien que l’on appâte de l’autre côté du pont avec de la viande. Le pont du Diable est également un motif récurrent des paysages représentés pour satisfaire le goût des touristes.
Le musée se penche aussi sur la légende morale de la Blüemlisalp, publiée en 1707 par le médecin et naturaliste Johann Jakob Scheuchzer. Un vacher vaniteux vivant dans l’abondance d’un alpage fertile gaspille les dons de la nature tandis que les villageois souffrent de la faim dans la vallée. Mais il refuse de partager sa richesse. En guise de châtiment, son alpage fertile se transforme en un désert de pierre et de glace.