Les Journées de Soleure ont débuté mercredi pour 7 jours. Les cinéphiles pourront découvrir près de 200 films de production suisse. Parmi les moyens et longs métrages de fiction, un tiers vient de Suisse romande. La proportion atteint la moitié pour les documentaires.
L'ancien ministre de la culture Alain Berset ayant quitté ses fonctions, la tâche de représenter la Berne fédérale à Soleure est revenue cette année à la présidente du Conseil des Etats Eva Herzog.
Pour le directeur artistique Niccolò Castelli et Monica Rosenberg, la directrice opérationnelle du festival, "il est important que les films nous confrontent. La politique propose parfois des solutions simples. Pas le cinéma."
Les cinéphiles pourront découvrir près de 200 films de production suisse. Parmi les moyens et longs métrages de fiction, un tiers vient de Suisse romande. La proportion atteint la moitié pour les documentaires.
Le festival du film suisse de Soleure ouvre pour une semaine - Gallery
L'ancien ministre de la culture Alain Berset ayant quitté ses fonctions, la tâche de représenter la Berne fédérale à Soleure est revenue cette année à la présidente du Conseil des Etats Eva Herzog.
Pour le directeur artistique Niccolò Castelli et Monica Rosenberg, la directrice opérationnelle du festival, "il est important que les films nous confrontent. La politique propose parfois des solutions simples. Pas le cinéma."
Les cinéphiles pourront découvrir près de 200 films de production suisse. Parmi les moyens et longs métrages de fiction, un tiers vient de Suisse romande. La proportion atteint la moitié pour les documentaires.
Ce sont «Les paradis de Diane» de la Genevoise Carmen Jaquier et de Jan Gassmann, qui sont projetés en ouverture des 59e Journées de Soleure. Ce film concourt également avec six autres pour le Prix de Soleure.
L'ancien ministre de la culture Alain Berset ayant quitté ses fonctions, la tâche de représenter la Berne fédérale à Soleure revient cette année à la présidente du Conseil des Etats Eva Herzog.
«Depuis bientôt 60 ans, les Journées de Soleure font office de sismographe, à l'affût des moindres changements et bouleversements de notre société, a dit Eva Herzog devant près de 900 personnes. Selon elle, les espaces comme celui de Soleure sont indispensables pour que la Suisse puisse aussi se regarder de l'extérieur.
Des films qui nous confrontent
Pour le directeur artistique Niccolò Castelli et Monica Rosenberg, la directrice opérationnelle du festival, «il est important que les films nous confrontent. La politique propose parfois des solutions simples. Pas le cinéma.»
Le cœur du programme du festival réside dans «Panorama Suisse», la vitrine du cinéma suisse. Deux sélections donnent une touche compétitive au programme: le public choisit son film préféré parmi les œuvres nominées. Et un jury décerne le «Prix de Soleure» à un film en prise sur la société sortant du lot. Le prix Nobel le Vaudois Jacques Dubochet fait partie du jury de ce prix.
Une costumière primée pour la première fois
Pour la première fois, une costumière reçoit le Prix d'honneur des Journées de Soleure, la Belgo-suisse Anna van Brée. Et Soleure donne un coup de chapeau au cinéma d'animation en invitant trois pionniers romands, Claude Luyet, Georges Schwizgebel et Daniel Suter, les fondateurs du mythique studio genevois GDS.
En collaboration avec les Journées littéraires de Soleure, des écrivains pourront pour la première fois venir présenter leur production lors d'une «pitching session» avec des producteurs de cinéma. Le festival, fondé en 1966, veut également renforcer son rôle pour les professionnels de la branche.