Exposition Le Musée de la main à Lausanne rend hommage à l'art de soigner

sj, ats

5.9.2021 - 10:00

Le Musée de la main à Lausanne donne carte blanche à celles et ceux qui prennent soin des gens. Avec la complicité de l'artiste Frantiček Klossner, des étudiantes et étudiants en soins infirmiers donnent libre cours à leur créativité pour exprimer leurs expériences, émotions, espoirs et préoccupations. «Art Soin. Regards créatifs sur l'art de soigner» est à voir du 8 septembre au 12 décembre prochains.

Keystone-SDA, sj, ats

Du 8 septembre au 12 décembre prochains, le Musée de la main UNIL/CHUV à Lausanne rend hommage à l'art de soigner (archives).
Du 8 septembre au 12 décembre prochains, le Musée de la main UNIL/CHUV à Lausanne rend hommage à l'art de soigner (archives).
ATS

«Leurs installations artistiques invitent à nous interroger sur les enjeux liés à la santé et aux soins aujourd'hui. Avec beaucoup d'authenticité, ces témoignages esthétiques rendent visible un engagement infirmier essentiel dans le contexte actuel», expliquent les responsables du musée dans un communiqué.

L'exposition est le fruit d'une collaboration entre le Musée de la main UNIL-CHUV, la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV), l'Institut et Haute Ecole de la Santé La Source et l'artiste multimédia suisse Frantiček Klossner.

Questionnement existentiel

Le projet «Art Soin» a débuté au printemps 2021 par une formation interdisciplinaire suivie par des étudiants de la HESAV et de La Source. Il se conclut par cette exposition entre art, sciences et société, composée d'œuvres d'art réalisées par les jeunes durant ce cours. Les réalisations artistiques vont de la vidéo, de la photo aux installations en passant par la sculpture, le dessin et la peinture.

«Ces créations émouvantes nous touchent par leur pertinence et leur sincérité. Régulièrement confrontés à des crises, à la souffrance, à la vulnérabilité, à la mort, mais aussi à la force de la résilience, à l'importance des espérances et des relations interpersonnelles, les futures infirmières et futurs infirmiers abordent des questions existentielles qui nous concernent toutes tous», souligne le musée.

Au final, ces jeunes «nous livrent des témoignages esthétiques poignants qui nous interrogent sur notre rapport à la vie, à la santé et à la maladie».