Partis Le PVL dit oui à la loi sur le CO2, une étape jugée importante

ch, ats

24.4.2021 - 15:35

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Les délégués du parti Vert'libéral (PVL), réunis en assemblée virtuelle samedi, ont adopté leurs mots d'ordre pour les votations du 13 juin. Ils recommandent le oui à la loi sur le CO2, oui à la loi Covid-19 et non à celle sur le terrorisme. Ils avaient déjà dit non en février à l'initiative pour une eau potable propre et laissé la liberté de vote pour les pesticides.

Isabelle Chevalley, à droite.
Isabelle Chevalley, à droite.
KEYSTONE

Ils disent oui à la quasi-unanimité (116 voix pour, 1 contre) à la loi sur le CO2. Elle est une étape intermédiaire importante vers une Suisse climatiquement neutre, et d'autres doivent suivre, estiment les Vert'libéraux.

La Suisse doit assumer un rôle de pionnier dans la protection du climat. Le tournant écologique est possible, les technologies et le savoir-faire pour y arriver sont disponibles. «Si nous la mettons en œuvre correctement, cette loi offre une grande opportunité pour notre économie et notre société», estime la conseillère nationale Isabelle Chevalley (VD), citée dans le communiqué.

Oui aussi à la loi Covid-19, jugée particulièrement nécessaire afin de soutenir les entreprises et les indépendants touchés économiquement par la pandémie. La culture, le sport et les médias recevront également le soutien nécessaire pendant la crise.

Un rejet de la loi mettrait en péril les mesures de soutien et créerait une insécurité juridique. Pour ces raisons, les délégués l'ont clairement approuvée, avec 156 voix pour et 3 contre.

Non à la MPT

C'est en revanche non à la loi sur le terrorisme (MPT), par 148 voix contre et 11 pour. Avec cette modification, les valeurs libérales et l'Etat de droit sont attaqués. Elle inclut des formulations vagues qui ouvrent la porte aux erreurs et décisions arbitraires.

La présomption d'innocence est simplement abolie. Le principe de séparation des pouvoirs disparaît, puisque des mesures coercitives peuvent être ordonnées par la police sans preuves, selon le parti.

Pour finir, le projet de loi viole la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant, au vu des mesures lourdes qui peuvent être imposées aux enfants dès l'âge de 12 ans.

La «tragédie» des pesticides

Les délégués du PVL s'étaient déjà prononcés en février sur l’initiative pour une eau potable propre, qu’ils ont décidé de soutenir clairement. Le problème des pesticides a été mis en veilleuse pendant des années et cette tragédie doit prendre fin, selon eux.

Quant à l'initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse», les délégués avaient décidé de laisser la liberté de vote afin de se concentrer sur la précédente, plus ciblée.