Décontracté Trouver un emploi dans un cadre pas trop formel à Genève

tb, ats

4.6.2021 - 14:15

Genève accueillera pour la première fois jeudi 17 juin une matinée de Connect'Emploi, soit un espace d'échanges décontractés entre employeurs et demandeurs d'emploi. Cette formule déjà testée dans le canton de Vaud permet de sortir du cadre formel du processus de recrutement en privilégiant la rencontre plutôt que le dossier de candidature.

Keystone-SDA, tb, ats

L'association Motiv'Emploi Formations organise à Genève une matinée d'échanges entre employeurs et demandeurs d'emploi en dehors du circuit traditionnel de recrutement (image pretexte).
L'association Motiv'Emploi Formations organise à Genève une matinée d'échanges entre employeurs et demandeurs d'emploi en dehors du circuit traditionnel de recrutement (image pretexte).
ATS

«Il n'y a pas de tri de CV», a assuré vendredi Jean-Marc Narr, co-directeur opérationnel de Motiv'Emploi Formations, l'association à l'origine de cette initiative. Tous les demandeurs d'emploi habitant dans le bassin genevois peuvent s'inscrire gratuitement. Mais seuls les cent premiers seront retenus.

Huit entreprises sont déjà annoncées avec 2 à 5 postes à promouvoir pour chacune. Au final, M.Narr compte sur vingt entreprises qui couvrent tous les domaines d'activité. La Ville de Genève, la Fédération des Entreprises Romandes Genève et l'Union des associations patronales genevoises (UAPG) participent à l'organisation de cet événement.

Succès

Les demandeurs d'emploi sont accueillis par des formateurs professionnels bénévoles pour les mettre en confiance et les aiguiller pour l'entretien. Les recruteurs sont aussi sensibilisés au fait de ne pas être trop formalistes lors de ces entretiens. A la fin de la matinée, les formateurs professionnels analysent ces entrevues et donnent des conseils pour la suite des démarches.

Motiv'Emploi a déjà organisé des matinées d'échanges entre recruteurs et demandeurs d'emploi dans le canton et Vaud ainsi qu'à Neuchâtel. «Avec succès», souligne M.Narr, «car 20% des demandeurs qui ont participé ont décroché un emploi stable». «Cette démarche est innovante, car elle casse les codes», a relevé Stéphanie Ruegsegger directrice de la politique générale à la FER Genève.