La fusée Ariane 5, qui emporte le télescope spatial James Webb (JWST), avant d'être conduite à son pas de tir, le 23 décembre 2021 au Centre spatial de Kourou, en Guyane
La fusée Ariane 5, qui emporte le télescope spatial James Webb (JWST), arrive sur son pas de tir, le 23 décembre 2021 au Centre spatial de Kourou, en Guyane
Ariane 5 et son télescope spatial sont sur le pas de tir - Gallery
La fusée Ariane 5, qui emporte le télescope spatial James Webb (JWST), avant d'être conduite à son pas de tir, le 23 décembre 2021 au Centre spatial de Kourou, en Guyane
La fusée Ariane 5, qui emporte le télescope spatial James Webb (JWST), arrive sur son pas de tir, le 23 décembre 2021 au Centre spatial de Kourou, en Guyane
La fusée Ariane 5, qui emporte le télescope spatial James Webb (JWST), est arrivée jeudi sur son pas de tir du Centre spatial guyanais, pour un lancement samedi matin.
C'était la dernière étape majeure à franchir avant le décollage prévu à partir de 12H20 GMT. Le JWST sera alors l'instrument d'observation du cosmos le plus perfectionné à être mis dans l'espace.
Après plusieurs jours d'intempéries ayant provoqué un report des opérations finales, les portes coulissantes du hangar d'assemblage final se sont levées sous le soleil. Pour dévoiler la fusée, posée sur sa «table», une énorme plateforme d'acier, aux flancs brunis par les feux de précédents lancements.
Jusque la soutenu par des vérins, le tout a été posé sur des boggies de chemin de fer, pour emprunter les 2,8 km de double voie ferrée l'amenant jusqu'à sa position au pas de tir.
Un camion, lesté de 14 tonnes pour assurer l'adhérence de ses roues, s'est alors attelé à la tâche de tracter le tout, pesant 1.500 tonnes, à la vitesse d'un homme au pas, pendant environ une heure. Et sous la pluie, qui n'a pu s'empêcher de revenir.
A ce stade, la fusée ne peut encore décoller, mais peut déjà se transformer en feu d'artifice. «Merci de mettre vos téléphones portables en mode avion», pour éviter tout impair, avertit Bruno Gérard, directeur Arianespace Guyane, au pied de l'engin.
La fusée est en effet déjà munie de ses deux propulseurs d'appoint, de longs tubes fixés au corps principal, contenant au total 480 tonnes de poudre, et fournissant 90% de la poussée nécessaire à Ariane 5 pour s'arracher à l'attraction terrestre.
Une fois arrivée à son pas de tir, la fusée sera remplie, environ 4h30 avant l'heure H, de ses deux ergols, de l'hydrogène et de l'oxygène liquides, dont le mélange démarrera la combustion du moteur principal.