Photo diffusée le 19 mai 2021 par l'Agence nationale spatiale chinoise (CNSA), prise par une caméra du rover chinois Zhurong à la surface de Mars après son atterrissage le 15 mars 2021
Photo diffusée le 19 mai 2021 par l'Agence nationale spatiale chinoise (CNSA), prise par une caméra du rover chinois Zhurong à la surface de Mars après son atterrissage le 15 mars 2021
Tianwen-1: objectif Mars pour la Chine
L'astromobile chinois sur Mars commence à explorer la planète rouge - Gallery
Photo diffusée le 19 mai 2021 par l'Agence nationale spatiale chinoise (CNSA), prise par une caméra du rover chinois Zhurong à la surface de Mars après son atterrissage le 15 mars 2021
Photo diffusée le 19 mai 2021 par l'Agence nationale spatiale chinoise (CNSA), prise par une caméra du rover chinois Zhurong à la surface de Mars après son atterrissage le 15 mars 2021
Tianwen-1: objectif Mars pour la Chine
Le robot téléguidé chinois «Zhurong» a quitté samedi sa plateforme d'atterrissage sur Mars, une semaine après son arrivée, pour commencer à explorer la surface de la planète rouge, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.
L'envoi de ce robot sur Mars constitue une première pour le pays asiatique devenu le deuxième au monde à réussir une telle opération après les Etats-Unis.
La Chine avait lancé en juillet 2020 depuis la Terre sa mission inhabitée «Tianwen-1», du nom de la sonde envoyée dans l'espace et composée d'un orbiteur (qui tourne autour de Mars) et d'un atterrisseur avec «Zhurong» à bord qui s'est posé samedi dernier dans une zone de la planète rouge nommée «Utopia Planitia», une vaste plaine dans l'hémisphère Nord de Mars.
D'un poids d'environ 240 kg, «Zhurong» --ainsi nommé d'après le dieu du feu de la mythologie chinoise-- a envoyé mercredi ses premières photos. Il doit aussi conduire des analyses du sol, de l'atmosphère et cartographier la planète rouge.
«Zhurong» est muni de panneaux solaires pour son alimentation électrique et est censé être opérationnel durant trois mois.
L'astromobile est également équipé de caméras, d'un radar et de lasers qui lui permettront notamment d'étudier son environnement et d'analyser la composition des roches martiennes. La mission sur Mars doit aussi chercher d'éventuels signes de vie passée.
En parvenant à poser son robot sur Mars, la Chine, qui investit des milliards d'euros dans son programme spatial afin de rattraper l'Europe, la Russie et les Etats-Unis, témoigne de ses ambitions spatiales de plus en plus ambitieuses.
Elle a envoyé son premier astronaute dans l'espace en 2003 et lance des satellites pour elle-même ou pour le compte d'autres pays.
En 2019, elle a posé un engin sur la face cachée de la Lune – une première mondiale. L'an dernier, des échantillons ont été rapportés sur Terre.
Le géant asiatique prévoit d'assembler une grande station spatiale d'ici 2022 et espère envoyer des hommes sur la Lune d'ici une dizaine d'années. Le premier des trois éléments de sa station spatiale a été lancé fin avril.
La Chine a été très critiquée par les Etats-Unis et de nombreux experts pour une violation des règles de l'espace potentiellement dangereuse, lors du retour incontrôlé sur Terre début mai d'un gros composant de la fusée Longue Marche 5B ayant placé ce module sur orbite. Un segment s'est finalement désintégré au dessus de l'océan Indien et la majeure partie a été détruite en entrant dans l'atmosphère, selon l'agence spatiale chinoise.
En 2020, des débris d'une autre Longue Marche s'étaient écrasés sur des villages en Côte d'Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés.