L'exposition "Les Royals arrivent" est consacrée à la fascination que les Suisses éprouvent pour les monarques.
L'exposition se penche particulièrement sur le rôle de la presse de boulevard dans l'écho de la présence de monarques en Suisse.
L'exposition présente notamment un fragment du pare-brise de la voiture d'Astrid de Belgique, accidentée mortellement sur les bords du lac des Quatre-Cantons.
L'exposition présente une robe de l'impératrice autrichienne Sissi, assassinée en 1898 à Genève alors qu'elle était réfugiée en Suisse.
En vacances en Suisse, la reine Victoria peint des aquarelles durant l'été 1968. Sa visite a un impact important sur l'essor tourisme des Britanniques en Suisse. Places et hôtels portent entretemps son nom.
En fin d'exposition, chacune et chacun est invité à monter sur le trône et à imaginer sa propre attitude et ses propres décisions dans un rôle de monarque.
Monarques en Suisse: exposition à Schwyz sur une histoire d'amour - Gallery
L'exposition "Les Royals arrivent" est consacrée à la fascination que les Suisses éprouvent pour les monarques.
L'exposition se penche particulièrement sur le rôle de la presse de boulevard dans l'écho de la présence de monarques en Suisse.
L'exposition présente notamment un fragment du pare-brise de la voiture d'Astrid de Belgique, accidentée mortellement sur les bords du lac des Quatre-Cantons.
L'exposition présente une robe de l'impératrice autrichienne Sissi, assassinée en 1898 à Genève alors qu'elle était réfugiée en Suisse.
En vacances en Suisse, la reine Victoria peint des aquarelles durant l'été 1968. Sa visite a un impact important sur l'essor tourisme des Britanniques en Suisse. Places et hôtels portent entretemps son nom.
En fin d'exposition, chacune et chacun est invité à monter sur le trône et à imaginer sa propre attitude et ses propres décisions dans un rôle de monarque.
La Suisse n'a jamais été une monarchie, mais les monarques lui ont souvent rendu visite et fasciné ses habitants. Dans une nouvelle exposition, le Forum de l'histoire suisse, à Schwyz, se penche sur ce phénomène d'attraction réciproque, amplifié par les médias.
De Napoléon III à l'impératrice d'Autriche Sissi, en passant par l'empereur Guillaume II, la reine Astrid de Belgique ou la reine Elizabeth, les membres des familles royales visitent la Suisse depuis des siècles. Visites d'Etat, vacances, exil: ils font la une des journaux et des milliers de personnes bordent les rues pour les entrevoir, dans un pays qui n'a pourtant rien de monarchique.
A partir de samedi et jusqu'au 3 octobre, l'exposition «Les Royals arrivent» retrace les moments vécus en Suisse par les têtes couronnées et présente des souvenirs de leurs voyages: des cartes des manœuvres militaires de l’armée suisse lors de la visite de l’empereur allemand Guillaume II à la robe de soirée ou aux journaux intimes de Sissi.
Le drame d'Astrid de Belgique
Le Forum de l'histoire suisse se penche particulièrement sur le rôle joué par la presse de boulevard dans l'écho donné à ces visites de haut rang. La nouvelle de l'accident mortel de la reine Astrid de Belgique en 1935 à Küssnacht am Rigi (SZ) a fait la une de la presse.
Un an plus tard, la chapelle Astrid a été inaugurée sur le lieu de l’accident. L'exposition présente notamment un fragment du pare-brise de sa voiture accidentée.
L'impact des vacances de Victoria
En 1868, la reine Victoria d'Angleterre séjourne durant quatre semaines à Lucerne. Depuis cette ville, elle se rend incognito dans de nombreux sites touristiques du pays. Elle peint des aquarelles et tient un journal, comme en témoigne l'exposition.
Sa venue déclenche une vague d’arrivée de touristes anglais en Suisse. La branche touristique helvétique donne le nom de la reine à des hôtels, des salles, des places ou encore à un bateau à vapeur.
Tensions politiques
En 1916, la visite d'Etat de l'empereur allemand Guillaume II a divisé la presse suisse, francophile côté romand et germanophile côté alémanique. Durant deux jours, l'armée suisse présente au monarque sa capacité à résister lors de manoeuvres à Kilchberg (BE). Pour l'empereur, il s'agit de vérifier que la Suisse neutre est à même de sécuriser ses frontières avec la France en cas de guerre.
L'exposition revient aussi sur le rôle de refuge que la Suisse a joué pour certains monarques, notamment pour le jeune Louis-Napoléon Bonaparte en 1815. Après avoir grandi en Thurgovie, ce dernier doit finalement quitter le pays en 1838, suite aux menaces de la France d'intervenir militairement.
L'assassinat de Sissi à Genève
Egalement réfugiée en Suisse, Sissi séjourne incognito à Genève à la fin de l'été 1898, mais les journaux révèlent son identité. Le 10 septembre, l'anarchiste Luigi Lucheni assassine l'impératrice d'Autriche sur le quai du Mont-Blanc, alors qu'elle veut se rendre à Montreux à bord d'un bateau à vapeur. Le monde entier est sous le choc.
La Suisse fait alors face aux critiques et pressions internationales: on lui reproche d’être trop conciliante avec les anarchistes. Le Conseil fédéral en expulse finalement 36.
En fin d'exposition, chacune et chacun peut s'improviser en monarque. Sur le «trône royal des rêves», les visiteuses et les visiteurs peuvent porter une couronne, s’immerger dans l’univers royal et s'interroger sur leurs décisions et leur attitude dans un tel rôle.