Traitement de la leucémieEchec clinique pour le traitement cellulaire Kymriah
jh
24.8.2021 - 11:22
Novartis se voit contrarié mardi dans ses efforts pour remonter son traitement cellulaire Kymriah (tisagenlecleucel) dans la hiérarchie des options thérapeutiques contre les cancers du sang.
jh
24.08.2021, 11:22
24.08.2021, 11:55
ATS
La multinationale pharmaceutique a dû reconnaitre l'échec de son programme clinique des phase III «Belinda», évaluant cette immunothérapie personnalisée en seconde ligne contre une forme agressive de lymphome non hodgkinien.
Les chercheurs n'ont pas constaté de bénéfice en terme de survie sans progression de la maladie par rapport aux standards de traitement actuels, qui constituait le critère primaire établi pour cette étude.
Le récepteur antigénique chimérique de cellules T (CAR-T) développé en collaboration avec l'Université de Pennsylvanie reste donc pour l'heure cantonné en troisième ligne de traitement contre certains cancers du sang. Novartis compte nonobstant finaliser l'étude des données collectées au cours du volet Belinda, précise un communiqué.
Premier traitement cellulaire à avoir obtenu un feu vert du gendarme sanitaire aux Etats-Unis – en août 2017 – le Kymriah a depuis été homologué dans une trentaine de pays dans les indication contre la leucémie aiguë lymphoblastique et/ou le lymphome diffus à larges cellules B.
«Une issue positive aurait propulsé le potentiel commercial du Kymriah bien au-delà des 2 milliards de dollars, contre environ 1 milliard estimé actuellement», déplore Laurent Flamme, expert pharma à la Banque cantonale de Zurich (ZKB). L'analyste n'en considère pas moins cette dernière estimation atteignable sur la base des seules indications déjà validées.
À 10h12, la nominative Novartis abandonnait 0,7% à 85,41 francs, à contre-courant d'un SMI en hausse de 0,13%