Elon Musk, le patron de Tesla, a présenté jeudi un projet de robot humanoïde métallique, qui sera capable d'effectuer des tâches répétitives et sera conçu à partir de la même technologie que les véhicules semi-autonomes de la société.
Keystone-SDA, afp
20.08.2021, 07:43
20.08.2021, 08:12
ATS
Le fantasque entrepreneur a promis pour l'année prochaine un premier prototype du «Tesla Bot», qui aura cinq doigts aux mains et une silhouette androgyne noire et blanche.
«Tesla est certainement l'entreprise de robotique la plus importante au monde, parce que les voitures sont des robots semi-conscients sur roues, avec un ordinateur de bord dédié à la conduite autonome», a fait valoir Elon Musk lors d'un événement en ligne sur les avancées de son groupe en matière d'intelligence artificielle. «Cela fait sens de donner à tout ça une forme humanoïde», a-t-il ajouté.
Le but de la présentation, qui portait essentiellement sur le développement des technologies de conduite autonome, était d'attirer de nouveaux ingénieurs. Tesla fait l'objet d'enquêtes sur ses technologies d'assistance à la conduite «Autopilot» et «Full Self driving» (FSD). Elles sont accusées de faire croire à tort aux automobilistes que les véhicules peuvent se conduire presque seuls.
Mais ce sujet n'a pas été abordé pendant les deux heures et quelque de conférence et questions du public diffusées en ligne en direct.
Un robot gentil
Le Tesla Bot sera «amical» et vous pourrez «lui échapper en courant plus vite que lui a priori», a plaisanté Elon Musk.
Il a aussi évoqué de «profondes implications pour l'économie», puisque «l'économie est fondée sur le travail». Il envisage ainsi un monde où l'effort physique ne sera plus obligatoire, mais «un choix».
Deuxième homme le plus riche au monde selon Forbes, Elon Musk a créé d'autres start-up: SpaceX, devenue la première société de lancement de fusées privées au monde, et Neuralink, spécialisée dans les implants pour le cerveau.
Il croit au risque que l'intelligence artificielle ne fasse concurrence à la civilisation humaine et espère, grâce à Neuralink, arriver à une «symbiose» entre les humains et ces technologies.