L'astronaute français Thomas Pesquet a «retrouvé ses habitudes» sur la Station spatiale internationale, où il est arrivé samedi, et qui est un peu sa «deuxième maison», a-t-il déclaré vendredi dans une conférence de presse.
Capture d'écran de l'ESA le 30 avril 2021 de Thomas Pesquet à la Station spatiale internationale
Capture d'écran de l'ESA le 30 avril 2021 de Thomas Pesquet à la Station spatiale internationale
Thomas Pesquet a retrouvé sa «2e maison» sur la Station spatiale internationale
Capture d'écran de l'ESA le 30 avril 2021 de Thomas Pesquet à la Station spatiale internationale
Capture d'écran de l'ESA le 30 avril 2021 de Thomas Pesquet à la Station spatiale internationale
L'astronaute français Thomas Pesquet a «retrouvé ses habitudes» sur la Station spatiale internationale, où il est arrivé samedi, et qui est un peu sa «deuxième maison», a-t-il déclaré vendredi dans une conférence de presse.
Flottant en apesanteur, et tout en jouant avec une mappemonde gonflable, l'astronaute s'est prêté à 20 minutes de questions-réponses, depuis un module encombré de câbles et de fils de la Station, où il a déjà passé plus de six mois en 2016-2017.
«C'est un peu ma deuxième maison, j’ai retrouvé des amis, j’ai retrouvé mes habitudes», a dit Thomas Pesquet, 43 ans. Il a mené sa conférence de presse avec en fond sonore la célébration par le reste de l'équipage de l'anniversaire de l'Américain Victor Glover.
La véritable nouveauté a été de rejoindre la station à bord de la capsule Crew Dragon de l'entreprise américaine SpaceX, dont c'était la troisième mission vers l'ISS.
«Plus doux qu'avec Soyouz»
L'astronaute l'a trouvé «super confortable au décollage» et très spacieuse, comme «une voiture moderne avec les écrans plats tactiles». Le décollage, dans la capsule perchée sur la fusée Falcon-9, a aussi été «plus doux qu'avec Soyouz», la fusée russe qui assurait avant les transports d'astronautes de la Nasa vers l'ISS.
C'est la première fois qu'une mission SpaceX transporte un astronaute européen vers l'ISS. Thomas Pesquet sera aussi le premier Français à prendre les commandes de la station, grande comme un terrain de foot, durant environ un mois, vers la fin de sa mission de six mois.
Son séjour s'annonce intense, avec plus de 200 expériences à mener, en compagnie de six autres astronautes, à bord de ce vaste laboratoire en apesanteur.