Fonte des glaciersUne vague de 193 mètres de haut: un phénomène qui pourrait se reproduire
uri
26.10.2018
Une vague de 193 mètres de haut: un phénomène qui pourrait se reproduire
Cette petite péninsule est située à la sortie du fjord Taan. Le tsunami du 17 octobre 2015 l’a submergée en grande partie, rasant la quasi-totalité des arbres.
Photo: Chris Larsen / Geophysical Institute of the University of Alaska Fairbanks
Le Mont Saint-Elias surplombant le fjord Taan, avec le glacier Tyndall et le glissement de terrain au premier plan. Après l’éboulement de 200 millions de tonnes de pierres, un tsunami s’est formé et a traversé la baie à une vitesse atteignant jusqu’à 100 km/h.
Photo: dpa
Juché sur un promontoire formé par le glissement de terrain, le Dr. Bretwood Higman, chef de l’équipe de recherche, examine la situation.
Photo: dpa
Le tsunami a provoqué une vague de 193 mètres de haut. Ces arbres mesurant 30 mètres de haut ont plié comme des allumettes sous le poids de la vague.
Photo: dpa
Des pierres rejetées sur terre depuis le fjord sur deux mètres d’épaisseur.
Photo: dpa
La force de la vague a catapulté des pierres comme des boulets de canon dans les troncs d’arbres.
Photo: dpa
Un vestige du glissement de terrain. Les scientifiques sont presque certains que le tsunami est une conséquence du changement climatique. Alors que l’élément déclencheur est probablement un petit tremblement de terre, le réchauffement de la planète est responsable de la fonte extrême du glacier Tyndall et de son incapacité à stabiliser les pentes des montagnes.
Photo: dpa
Le glacier Tyndall a reculé de 17 kilomètres depuis les années 60. En 1991, la langue du glacier s’était amincie de 400 mètres.
Photo: dpa
Les scientifiques mettent aujourd’hui en garde contre les dangers qu’un tel événement pourrait causer à l’avenir dans des zones habitées.
Photo: dpa
Une vague de 193 mètres de haut: un phénomène qui pourrait se reproduire
Cette petite péninsule est située à la sortie du fjord Taan. Le tsunami du 17 octobre 2015 l’a submergée en grande partie, rasant la quasi-totalité des arbres.
Photo: Chris Larsen / Geophysical Institute of the University of Alaska Fairbanks
Le Mont Saint-Elias surplombant le fjord Taan, avec le glacier Tyndall et le glissement de terrain au premier plan. Après l’éboulement de 200 millions de tonnes de pierres, un tsunami s’est formé et a traversé la baie à une vitesse atteignant jusqu’à 100 km/h.
Photo: dpa
Juché sur un promontoire formé par le glissement de terrain, le Dr. Bretwood Higman, chef de l’équipe de recherche, examine la situation.
Photo: dpa
Le tsunami a provoqué une vague de 193 mètres de haut. Ces arbres mesurant 30 mètres de haut ont plié comme des allumettes sous le poids de la vague.
Photo: dpa
Des pierres rejetées sur terre depuis le fjord sur deux mètres d’épaisseur.
Photo: dpa
La force de la vague a catapulté des pierres comme des boulets de canon dans les troncs d’arbres.
Photo: dpa
Un vestige du glissement de terrain. Les scientifiques sont presque certains que le tsunami est une conséquence du changement climatique. Alors que l’élément déclencheur est probablement un petit tremblement de terre, le réchauffement de la planète est responsable de la fonte extrême du glacier Tyndall et de son incapacité à stabiliser les pentes des montagnes.
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Le glacier Tyndall a reculé de 17 kilomètres depuis les années 60. En 1991, la langue du glacier s’était amincie de 400 mètres.
Photo: dpa
Les scientifiques mettent aujourd’hui en garde contre les dangers qu’un tel événement pourrait causer à l’avenir dans des zones habitées.
Photo: dpa
La force destructrice a été gigantesque: passant presque inaperçu dans la presse, un énorme tsunami a frappé l’Alaska en 2015. La vague a atteint une hauteur d’environ 200 mètres, balayant tout sur son passage. Les chercheurs mettent en garde contre le fait que de tels événements sont susceptibles de se produire plus fréquemment à l’avenir - et peut-être même dans des régions touristiques.
Le 17 octobre 2015, un gigantesque glissement de terrain s’est produit dans le fjord Taan, zone d’Icy Bay, au sud de l’Alaska, provoquant l’un des plus grands tsunamis jamais enregistrés. Ce jour-là, près de 200 millions de tonnes de roches se sont détachées et sont tombées à l’eau en 60 secondes.
S’en est suivi un tsunami qui a balayé la baie à une vitesse pouvant atteindre 100 km/h, submergeant de petites îles et rasant des forêts entières sur le rivage. Après l’impact de la vague sur la terre ferme, il a été prouvé que l’eau a jailli jusqu’à une hauteur de 193 mètres. A la sortie du fjord, la vague atteignait encore 10 à 30 mètres de haut, comme le rapporte le site «Spektrum.de» (article en allemand).
La vague a catapulté des pierres comme des boulets de canon dans les troncs d’arbres
Les pierres projetées et incrustées dans les troncs d’arbres témoignent de la force irrépressible avec laquelle le tsunami a frappé la terre. A certains endroits, les sédiments se sont accumulés jusqu’à cinq mètres de haut. Si le tsunami de 2015 n’a pas fait de victimes, c’est uniquement parce que la région est très retirée et que ce n’était pas une saison touristique.
Peu avant le glissement de terrain, les sismologues avaient enregistré un léger tremblement de terre, mais il était si faible qu’il n’a probablement été qu’un élément déclencheur et non la cause du phénomène. Les scientifiques de l’organisation environnementale Ground Truth Trekking à Seldovia travaillant avec le Dr. Bretwood Higman, ont procédé à une reconstitution détaillée de l’événement. Selon leurs conclusions, publiées dans la revue spécialisée Scientific Reports, le tsunami est très probablement lié au réchauffement climatique.
Comme l’a expliqué le chercheur Dan Shugar, qui a participé à l’étude, au quotidien Anchorage Daily News, le fjord Taan avait un tout autre visage il y a 30 à 40 ans. A l’époque, on pouvait encore trouver une énorme couche de glace là où l’on peut voir de l’eau aujourd’hui.
Les glaciers ne suffisent plus à stabiliser les pentes des montagnes
Depuis, le glacier Tyndall a reculé de 17 kilomètres et la langue du glacier s’est amincie de 400 mètres entre 1961 et 1991. En 1991, le glacier s’est stabilisé à sa position actuelle, mais il ne peut plus retenir les pentes, instables depuis un certain temps en raison des mouvements tectoniques et de la pénétration des eaux.
Les scientifiques mettent aujourd’hui en garde contre les dangers qu’un tel événement pourrait causer dans des zones habitées. Rien qu’en Alaska, ils ont identifié Tidal Inlet et le parc national de Glacier Bay comme deux zones à haut risque.
Et la force du tsunami de 2015 ne marque pas non plus une fin en soi: en 1958, dans la baie de Lituya, sur la côte nord du Pacifique, en Alaska, un énorme glissement de terrain s’est également produit dans un fjord de seulement deux à trois kilomètres de large, donnant naissance à un méga tsunami. Les masses d’eau ont atteint à l’époque une hauteur de 550 mètres. Par miracle, quatre pêcheurs qui avaient pris place à bord de deux embarcations ont survécu. Les flots ont englouti un autre bateau et son équipage, qui ont disparu pour toujours.
Mars 1978, en France: des volontaires aident à nettoyer la plage après l'accident du pétrolier supertanker «Amoco Cadiz», qui battait pavillon libérien.
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Le 16 mars 1978, le pétrolier s'était échoué et disloqué non loin de la ville portuaire française de Brest.
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Ce 16 mars, nous commémorerons le 40e anniversaire de la catastrophe.
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Au moment de l'accident, le pétrolier n'avait que cinq ans.
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Le navire s'était brisé en trois.
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Environ 1,6 million (223'000 t) de barils de pétrole brut s'étaient déversés en mer.
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En tout, 360 kilomètres de plage avaient été pollués par le pétrole.
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Une tâche herculéenne pour les habitants de la région.
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Les travaux ont duré des mois.
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À l'époque, beaucoup de volontaires avaient prêté main-forte aux équipes d'intervention.
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Souvent, tout ce qu'il leur restait à faire, c'était ramasser les oiseaux morts.
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Les importants dégâts naturels provoqués par la catastrophe ont bouleversé la population.
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En 1978, c'est le secrétaire d'État français Marc Becam qui avait coordonné les travaux de nettoyage.
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Le combat judiciaire pour l'indemnisation des victimes a pris fin 14 ans après la catastrophe: la société américaine de transports pétroliers et chimiques Amoco a dû payer près de 230 millions de francs.
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