Mesures coronavirus370 entreprises contrôlées en Valais
4.3.2021
L'Etat du Valais a contrôlé le dispositif anti-Covid 19 de 370 entreprises. Si la majorité d'entre elles respectaient les règles en vigueur, une centaine ont dû ajuster leur dispositif et une poignée en mettre un sur pied. Aucune fermeture n'a dû être décrétée.
Les spécialistes du service valaisan de protection des travailleurs et des relations du travail (SPT) ont mené leurs contrôles dès le mois de décembre. Jusqu'à fin janvier, ils ont assuré le suivi de 150 hôtels-restaurants situés dans les différentes stations de ski du canton, a indiqué l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.
Bilan: 95 établissements respectaient strictement les règles en vigueur, 50 ont été invités à ajuster leur dispositif et cinq présentaient "des défaillances majeures".
Ces derniers étaient souvent des établissements familiaux très petits, où le respect des distances est quasiment impossible, a précisé à Keystone-ATS Nicolas Bolli, chef du SPT. D'autres établissements ont sciemment ignoré toutes les mesures prescrites. Mais ce n'est en aucun cas la tendance générale, il s'agit vraiment d'une petite minorité , souligne-t-il.
24 à 48 heures pour obtempérer
Les inspecteurs ont aussi contrôlé 220 entreprises du secteur tertiaire, toutes professions confondues. Résultat: 152 étaient en ordre, 54 ont dû ajuster leurs mesures et 15 ont fait l'objet de procès-verbaux de non-conformité.
Les établissements et entreprises pris en défaut ont eu de 24 à 48 heures pour se mettre à jour. Si deux sommations ont été prononcées avec décision de fermeture en cas de non-respect, tous ont finalement obtempéré et aucune fermeture n'a dû être décrétée, précise Nicolas Bolli.
Télétravail plus difficile pour les PME
Le télétravail a été bien respecté dans son ensemble, surtout par les grandes structures comme les banques ou les assurances qui ont parfois consenti à des investissements pour permettre à leurs employés de travailler à domicile. L'engagement était plus difficile pour certaines PME en raison du volume de la documentation à transporter, du coût des adaptations informatiques ou encore de la volonté de maintenir une dynamique d'équipe.
"La question de la protection des personnes vulnérables, et en particulier des femmes enceintes, reste problématique", constate le canton. Il rappelle que l'employeur est "tenu de veiller à la protection" de ses collaborateurs sur le lieu de travail" et qu'une femme enceinte doit par exemple bénéficier d'un masque FFP2 et selon les conditions, d'un bureau pour elle seule.