Travaux autoroutiers A9: la Confédération approuve la traversée du Bois de Finges (VS)

zd, ats

30.3.2021 - 16:23

La Confédération a approuvé les plans pour la réalisation du tronçon de l'autoroute A9 qui traversera le Bois de Finges dans le Haut-Valais. Certains opposants au projet ont trouvé un accord à l'amiable. Des recours au tribunal administratif fédéral ne sont pas exclus.

Keystone-SDA, zd, ats

La mise à l'enquête de la traversée de la forêt de Finges, à l'est de Sierre (VS), avait suscité 92 oppositions, émanant de privés, de communes et d'organisations de protection de la nature. Des solutions à l'amiable avec une grande partie des opposants ont pu être trouvées, mais «la procédure d'approbation des plans n'a pas permis d'aboutir au retrait de toutes les oppositions», écrit mardi l'Etat du Valais dans un communiqué.

La décision du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) peut être contestée devant le Tribunal administratif fédéral, puis peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. «Si aucun recours n'est déposé, la planification et les premiers travaux pourront commencer cette année encore», selon le canton.

Le tronçon à travers le Bois de Finges, répertorié à l'inventaire fédéral des paysages d'importance nationale, s'étend sur 8,5 kilomètres entre la jonction de Sierre-Est et La Souste, dont 75% seront en tranchée couverte et tunnel.

Pour l'heure, «les coûts du projet définitif sont devisés à 935 millions de francs». L'autoroute A9 dans le Haut-Valais, longue de 35 kilomètres, devrait être achevée 2025/2026, sans compter la traversée du Bois de Finges.

Nombreux changements

Le projet de la traversée de Finges avait déjà été mis à l'enquête et accepté partiellement en 1999 et en 2001. Depuis, il a subi de nombreux changements, notamment en raison des incendies en 1999 dans le tunnel du Mont-Blanc reliant la France à l'Italie et celui du Tauern en Autriche.

En 2011, les nouvelles exigences en matière de sécurité et les coûts supplémentaires induits ont poussé l'Office fédéral des routes (OFROU) et l'ancien Département fédéral des transports, de l'équipement et de l'environnement à revoir l'intégralité du projet. Celui-ci a été approuvé en 2014 par le Conseil fédéral.