Eglise catholique Abus sexuels : deux nouveaux cas signalés à l'église en 2020

ch, ats

16.9.2021 - 13:21

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Deux cas d'abus sexuels ayant eu lieu après 2000 ont été annoncés l'an dernier en Suisse à l'Eglise catholique. Dix-neuf autres cas prescrits ont été signalés, dont 15 se sont déroulés entre 1950 et 1980. Pour la Conférence des évêques suisses (CES), ces chiffres montrent que les mesures prises depuis 2002 produisent leur effet.

Le nombre de cas signalés aux groupes d'experts diocésains se situe dans la fourchette habituelle de ces dernières années, a indiqué jeudi la CES. (photo d'illustration).
Le nombre de cas signalés aux groupes d'experts diocésains se situe dans la fourchette habituelle de ces dernières années, a indiqué jeudi la CES. (photo d'illustration).
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Le nombre de cas signalés aux groupes d'experts diocésains se situe dans la fourchette habituelle de ces dernières années, a indiqué jeudi la CES. Dans le premier cas signalé en 2020, un prêtre temporairement en fonction dans une paroisse a fait des déclarations à connotations sexuelles à une femme de 60 ans. Il n’est plus fait appel à ses services. Dans ce cas, il n'y avait pas de relation de dépendance, précise la CES.

Dans le second cas, une femme adulte en état d’ébriété a provoqué, selon ses propres dires, l’agression ou l’acte sexuel dans le cadre d’un entretien de conseil à son domicile. Une discussion a eu lieu avec le pasteur concerné. Dans ce cas, il y avait une relation de dépendance.

L'assemblée de la Conférence des évêques à Viège (VS) de lundi à mercredi a également soutenu l'appel du Conseil suisse des religions visant à permettre une aide rapide en Afghanistan, en facilitant les départs et en accordant l'asile. La Suisse devrait faciliter l'admission des réfugiés par le biais de la réinstallation et accorder au moins une admission temporaire aux réfugiés afghans déboutés.

Concernant la pandémie du Covid-19, celle-ci ne peut être endiguée que par la solidarité, estiment les évêques. Ils encouragent tous les prêtres, aumôniers et croyants à se faire vacciner contre le coronavirus: «Personne n'a le droit de contaminer autrui», conclut leur message.