Criminalité Aide aux victimes: hausse des consultations

ATS

27.5.2019 - 09:48

Les centres d'aide aux victimes d'une infraction ont enregistré 41'5490 consultations en 2018. Près de trois quarts des victimes sont des femmes (photo symbolique).
Les centres d'aide aux victimes d'une infraction ont enregistré 41'5490 consultations en 2018. Près de trois quarts des victimes sont des femmes (photo symbolique).
Source: KEYSTONE/LUIS BERG

Les centres d'aide aux victimes d'une infraction ont enregistré en 2018 un total de 41'540 consultations, soit 7% de plus que l'année précédente. Près de trois quarts (70%) des victimes sont des femmes, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Pour la moitié (48%) des consultations, les infractions subies sont des lésions corporelles ou des voies de fait. La contrainte sexuelle ou le viol représente 11% des cas.

La moitié des consultations (20'959) ont été menées avec des victimes de violence exercée dans le cadre familial, dont deux tiers par leur conjoint ou ex-conjoint et un tiers par leur famille. 17% des victimes sont âgées de moins de 18 ans et 55% sont de nationalité suisse.

Les autorités d’indemnisation ont accordé des contributions à hauteur de 6 millions de francs, soit 14% de plus par rapport à 2017. Parmi les 1255 demandes d'indemnisation, de provisions sur indemnisation ou des réparations morales, 52% ont été acceptées. Les cantons ont dédommagé les victimes à hauteur de 1,3 million de francs d’indemnité et pour 4,7 millions de francs de réparations morales.

Soutien gratuit

L'OFS rappelle que toute personne qui a subi une atteinte directe à son intégrité physique, psychique ou sexuelle a droit au soutien gratuit prévu par la loi sur l’aide aux victimes. Les personnes conseillées par les centres sont principalement des victimes directes ou des proches, ainsi que des professionnels.

La victime et ses proches ont droit à une indemnité pour le dommage qu'ils ont subi du fait de l'atteinte ou de la mort de la victime. Ils ont droit à une réparation morale lorsque la gravité de l'atteinte le justifie.

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