Le réseau 5G pourra être étendu en Suisse grâce à de nouvelles antennes adaptives. Les valeurs limites, essentielles pour la protection de la santé, restent inchangées. Un facteur de correction est toutefois autorisé. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a complété les directives à l'usage des cantons et des communes.
Pour exploiter tout le potentiel de la 5G, de nouvelles antennes adaptatives sont nécessaires, indique l'OFEV mardi. Dans le même temps, la protection contre les rayonnements doit être garantie.
A la différence de celles conventionnelles, les nouvelles antennes n'envoient pas des signaux dans une direction de manière constante mais concentrent leur rayonnement vers le téléphone mobile de l'utilisateur et les réduisent dans les autres directions. L'exposition des environs au rayonnement est donc en moyenne plus faible qu'avec des antennes conventionnelles.
Dans sa feuille de route sur le calcul des rayonnements, destiné aux autorités cantonales et communales, l'OFEV a mis en place un facteur de correction qui évite d'évaluer les antennes adaptatives plus sévèrement que celles conventionnelles. Les valeurs limites ne sont pas assouplies pour autant par rapport à celles valables pour les antennes conventionnelles.
Le facteur de correction dépend du nombre d'éléments que comporte l'antenne. Plus ils sont nombreux, plus l'envoi des données est ciblé. Le facteur de correction peut dans ce cas être plus élevé.
Limitation automatique
L'emploi de ce facteur permet aux antennes adaptatives de dépasser pendant un court instant la puissance d'émission utilisée pour le calcul. Les antennes 5G devraient être équipées d'un dispositif automatique de limitation de sorte que la moyenne pondérée sur 6 minutes de la puissance émise ne dépasse pas la puissance émettrice servant au calcul.
L'OFEV, chargé par le Conseil fédéral d'élaborer des recommandations concernant les antennes adaptatives, a publié ces informations complémentaires dans l'aide à l'exécution de l'ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI). Elle sert d'instrument aux autorités qui octroient les autorisations.
L'autorisation et le contrôle des installations de téléphonie mobile ainsi que le respect des valeurs limites de l'ORNI restent du ressort des cantons et des communes.
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