Neuchâtel Armée en soutien pour la vaccination à La Chaux-de-Fonds

Huit soldats sanitaires renforcent, sur demande du canton de Neuchâtel, depuis le 15 décembre le dispositif au centre de vaccination de La Chaux-de-Fonds. Leur intervention est planifiée jusqu'au 30 décembre mais pourrait être prolongée jusqu'au 15 janvier.

Armée en soutien pour la vaccination à La Chaux-de-Fonds - Gallery

Une soldate, en service au centre de La Chaux-de-Fonds, a vacciné le conseiller d'Etat Alain Ribaux.

Photo: ATS

Le canton de Neuchâtel a fait appel à l'armée pour l'aide à la vaccination.

Photo: ATS

Armée en soutien pour la vaccination à La Chaux-de-Fonds - Gallery

Une soldate, en service au centre de La Chaux-de-Fonds, a vacciné le conseiller d'Etat Alain Ribaux.

Photo: ATS

Le canton de Neuchâtel a fait appel à l'armée pour l'aide à la vaccination.

Photo: ATS

«Les huit soldats sont une femme et sept hommes, dont deux proviennent du Tessin et les autres de Suisse alémanique», a déclaré à Keystone-ATS mardi le colonel EMG Jacques de Chambrier, chef de l'état-major cantonal de liaison territoriale pour Neuchâtel. Ils sont en binômes avec des civils du centre.

«Malgré la potentielle barrière de la langue, c'est assez phénoménal de voir à quel point cela se passe bien avec la population et les autres intervenants du centre», a ajouté l'officier. Ces jeunes, âgés de 19 à 23, logent à la caserne de Colombier et mangent dans un restaurant proche. «C'est au canton d'assurer l'hébergement», a-t-il expliqué.

Pas à l'hôpital

Les huit soldats sont en service long et seront opérationnels jusqu'à la fin de l'année. «Si l'intervention devait se poursuivre, ils seraient remplacés par des appelés volontaires», a expliqué Jacques de Chambrier. Une mobilisation des troupes, comme lors de la première vague, est aussi en discussion au niveau fédéral.

Les cantons peuvent faire appel à l'armée pour les soins, la vaccination, un appui logistique mais pas pour aider dans les EMS comme lors de la première vague. Le canton de Neuchâtel n'a pas choisi l'aide dans les hôpitaux, comme le Jura.

Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) n'a pas souhaité la présence de l'armée dans ses murs comme lors du semi-confinement. «On est tellement sous tension que l'on ne peut pas accueillir des militaires et faire des efforts de formation et d'accompagnement», a déclaré Muriel Desaulles, directrice du site de Pourtalès.