Déchets Arrêt provisoire du stockage des résidus d'incinération à Fribourg

ro, ats

25.8.2021 - 22:07

Fribourg devra temporairement stocker ses résidus d'incinération à l'extérieur du canton. Dès le 1er janvier prochain, la décharge de Châtillon, située sur la commune de Hauterive, ne sera plus en mesure d'accepter de tels déchets.

ro, ats

Ville de Fribourg. Image illustrative. 
Ville de Fribourg. Image illustrative. 
KEYSTONE

Les casiers actuels destinés au stockage définitif des résidus d'incinération de type D (mâchefers issus des usines d'incinération, cendres issues de l'incinération des boues de STEP) sont complets, expliquent mercredi la Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions (DAEC), la Ville de Fribourg et l'usine d'incinération SAIDEF dans un communiqué commun.

Une solution n'a pas encore pu être trouvée, notamment en raison de la hausse des quantités de déchets déposés dans ces casiers ces dernières années.

Les exigences légales ont également évolué, ce qui complexifie la planification et la réalisation des aménagements nécessaires, souligne le communiqué. Par ailleurs, l'extension de la décharge requiert des études complémentaires au vu des exigences environnementales.

La Ville de Fribourg, exploitante de la décharge, travaille pour créer un nouveau casier pour les mâchefers qui serait utilisable au plus tôt dès janvier 2024. De son côté, SAIDEF est à la recherche d'une solution transitoire pour l'élimination de ses résidus hors canton. Cette période de transition pourrait durer jusqu'à cinq ans, précise le communiqué.

Le texte précise que le stockage définitif des mâchefers n'est pas une préoccupation spécifique au canton de Fribourg, mais concerne tous les cantons, «et plus particulièrement la Suisse romande». Il est fréquent d'éliminer les résidus d'incinération dans d'autres cantons que ceux dans lesquels ils ont été produits.

Les décharges de type D sont par contre peu nombreuses et se remplissent rapidement. Des manques de volumes sont prévisibles à un horizon de temps inférieur à dix ans, relève le communiqué, alors que les projets d'extension ou de nouvelles décharges prennent du temps, car ils font souvent l'objet de fortes oppositions.