Au moins 3000 personnes ont manifesté mardi à Lausanne pour réclamer une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie. La grève a été suivie par plus d'enseignants qu'il y a une semaine.
Sous le slogan "Applaudir c'est bien, indexer c'est mieux", le rassemblement devant le CHUV a duré environ 45 minutes, rythmé de discours, de chants et de huées.
Le personnel du plus grand employeur du Canton de Vaud a été invité à participer en nombre à la manifestation prévue en fin de journée.
Les fonctionnaires en grogne se sont donné rendez-vous dès 16h30 devant la salle du Grand Conseil vaudois et sur la place du Château avant de défiler dès 17h30 dans les rues de Lausanne.
La revendication est toujours la même: une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie.
Mardi, alors que la journée de grève a une nouvelle fois surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé, de la police et de la gendarmerie.
Près de 5000 fonctionnaires manifestent dans les rues de Lausanne - Gallery
Sous le slogan "Applaudir c'est bien, indexer c'est mieux", le rassemblement devant le CHUV a duré environ 45 minutes, rythmé de discours, de chants et de huées.
Le personnel du plus grand employeur du Canton de Vaud a été invité à participer en nombre à la manifestation prévue en fin de journée.
Les fonctionnaires en grogne se sont donné rendez-vous dès 16h30 devant la salle du Grand Conseil vaudois et sur la place du Château avant de défiler dès 17h30 dans les rues de Lausanne.
La revendication est toujours la même: une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie.
Mardi, alors que la journée de grève a une nouvelle fois surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé, de la police et de la gendarmerie.
«Conseil d'Etat, le compte n'y est pas», «Plus de fric pour le service public», «Indexation, la solution», ont notamment scandé les manifestants réunis devant la salle du Grand Conseil vaudois dès 16h30 avant de défiler dès 17h30 depuis la place du Château en direction du Département des finances à la rue de la Paix, en passant par la place de la Riponne.
«Liberté et Pas de Fric», «Enseignant, pas en saignant», «Conseil d'Etat, tu ne nous auras pas», «On Vaud mieux que ça» ou encore «Pleine indexation» pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes brandies lors de la marche organisée par le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la Fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).
Enseignants, personnel soignant et policiers
Des huées et des sifflets se sont élevés en direction du siège des autorités cantonales. Plusieurs intervenants ont pris la parole sur la place du Château, notamment des élus d'Ensemble à Gauche & Pop (EP), du PS et des Verts ainsi que des syndicalistes.
Selon un premier décompte de Keystone-ATS, les fonctionnaires étaient au moins aussi nombreux que lors de la manifestation du 23 janvier dernier, soit au moins 3000 personnes (chiffre de la police). Les syndicats avaient estimé la foule à 4000 personnes.
Mardi, alors que la journée de grève a surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé avec notamment la mobilisation du personnel du CHUV mais également d'agents de la police et de la gendarmerie.
C'était le troisième jour de grève depuis six semaines. Selon les chiffres relevés à la mi-journée par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), près de 2100 enseignants de l'école obligatoire et du postobligatoire, contre 1500 la semaine dernière, ont participé à la grève.