Malgré l'annulation du carnaval, un groupe déguisé en virus a défilé dans les rues de Bâle lundi matin à l'heure du traditionnel «Morgenstreich».
Plusieurs centaines de Bâlois se sont rassemblés sur la Marktplatz lundi matin vers 4h00 malgré l'annulation du carnaval à cause du coronavirus.
Des cliques ont défilé dans les rues de Bâle avec des masques de protection et des bougies.
Bâlois dans le rue même sans carnaval
Malgré l'annulation du carnaval, un groupe déguisé en virus a défilé dans les rues de Bâle lundi matin à l'heure du traditionnel «Morgenstreich».
Plusieurs centaines de Bâlois se sont rassemblés sur la Marktplatz lundi matin vers 4h00 malgré l'annulation du carnaval à cause du coronavirus.
Des cliques ont défilé dans les rues de Bâle avec des masques de protection et des bougies.
Des centaines de Bâlois se sont rassemblées dans les rues de Bâle lundi matin malgré l'annulation du carnaval à cause du coronavirus. Quelques rares groupes étaient costumés.
De nombreuses personnes se sont retrouvées sur la Markplatz à 04h00, heure qui devait marquer le début du carnaval avec le traditionnel «Morgenstreich», a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Plusieurs d'entre elles ont allumé des bougies.
La police était présente dans les rues, mais elle n'est pas intervenue. On a ainsi pu observer une voiture de police qui suivait trois tambours et un joueur de fifre. Il n'y a pas eu d'amende, a précisé le département cantonal de la sécurité.
Nombreuses cliques réunies
De nombreuses cliques se sont réunies dimanche soir malgré l'annulation des festivités qui devaient commencer lundi matin à 4h00. Certaines ont montré les grandes lanternes.
Un restaurateur a par contre été dénoncé. Il n'a pas respecté l'heure de fermeture habituelle à nouveau en vigueur après l'annulation du carnaval. Pour les cafetiers et restaurateurs bâlois, l'annulation de la fête représente un important manque à gagner.
A Bâle-Campagne, la police a constaté dimanche deux rassemblements de plus de 1000 personnes à Liestal et Sissach. En conséquence, le gouvernement cantonal a ordonné la fermeture des restaurants de ces deux communes du dimanche à 19h00 jusqu'à lundi matin à 6h00.
Pas de droit absolu à faire carnaval
Cette mesure était justifiée et nécessaire, car il n'existe pas un droit absolu à faire carnaval, estime l'exécutif. «La sécurité de la population est prioritaire», a déclaré le président du gouvernement Isaac Reber lors d'une conférence de presse.
A Sissach, une foule de gens a attaqué deux patrouilles de police qui voulaient disperser un rassemblement de plus de 1000 personnes. Un véhicule de police a été endommagé, a indiqué le commandant de la police cantonale de Bâle-Campagne Mark Burkhard.
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