Journée internationaleCancer de l'enfant: il y a encore beaucoup à faire
cc, ats
15.2.2021 - 10:57
Un enfant meurt toujours chaque semaine du cancer en Suisse. Quatre survivants sur cinq souffrent eux des effets à long terme de l'affection et du traitement.
L'association faîtière «Cancer de l'enfant en Suisse» réclame différentes mesures pour aider parents et enfants, à l'occasion de la Journée mondiale de cette maladie.
Environ 300 enfants et adolescents développent un cancer chaque année en Suisse, dont plus de la moitié sont des nourrissons et des enfants de moins de 4 ans. Au-delà du choc pour la famille concernée, la lutte contre la maladie engendre des charges physiques, mais aussi psychiques et financières importantes qui rendent un soutien impératif, souligne l'association.
La recherche doit être mieux financée et les médicaments doivent être intégralement remboursés, demande notamment cette dernière.
Télétravail et école en ligne
Des modalités de travail plus flexibles, par exemple sous forme de télétravail, seraient par ailleurs nécessaires pour que les parents puissent accompagner leur enfant, les 14 semaines de congé prévues actuellement n'étant pas suffisantes.
Souvent dans l'incapacité, sur une longue période, de se rendre à l'école, les enfants concernés souffrent de lacunes d'apprentissage. Des offres de cours en ligne à long terme, sur le modèle mis en oeuvre durant l'actuelle pandémie, pourraient se révéler utiles dans ce cadre.
Quatre enfants sur cinq atteints d'une forme de cancer peuvent aujourd'hui être guéris. Un enfant meurt malgré tout presque chaque semaine, et 80% de ceux qui guérissent continuent de souffrir des effets de la maladie et des traitements, parfois leur vie durant.
«Cancer de l'enfant en Suisse» réclame notamment davantage de lieux d'écoute prodiguant des conseils psychologiques et juridiques aux survivants et à leurs parents, ainsi qu'un soutien à l'insertion professionnelle.