«Pas quelque chose à faire» Couchepin se refuse à donner des conseils à Viola Amherd

ATS

12.12.2023

L'ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin, deux fois président de la Confédération (2003 et 2008), se refuse dans Le Nouvelliste de mardi à donner des conseils à la ministre de la défense Viola Amherd, qui doit accéder à la plus haute fonction suisse en 2024.

Pascal Couchepin, (photo 2021 à Berne) se refuse à donner des conseils à la ministre de la défense Viola Amherd, qui doit accéder à la plus haute fonction suisse en 2024.
Pascal Couchepin, (photo 2021 à Berne) se refuse à donner des conseils à la ministre de la défense Viola Amherd, qui doit accéder à la plus haute fonction suisse en 2024.
KEYSTONE

«Ce n'est pas quelque chose à faire», dit-il. «Mme Amherd a tout pour signer une belle élection mercredi et vivre une année présidentielle difficile mais heureuse», ajoute le PLR valaisan.

Il précise que la centriste valaisanne devra choisir entre deux stratégies durant son année présidentielle: «utiliser l'autorité que confère le rôle de président pour faire avancer les dossiers de son département ou choisir la prudence en évitant les dossiers trop explosifs pour éviter de mettre à mal son prestige de présidente».

ATS

«Ce n'est pas quelque chose à faire», dit-il. «Mme Amherd a tout pour signer une belle élection mercredi et vivre une année présidentielle difficile mais heureuse», ajoute le PLR valaisan.

Il précise que la centriste valaisanne devra choisir entre deux stratégies durant son année présidentielle: «utiliser l'autorité que confère le rôle de président pour faire avancer les dossiers de son département ou choisir la prudence en évitant les dossiers trop explosifs pour éviter de mettre à mal son prestige de présidente».

La restructuration à la tête du DDPS en attente

La ministre de la défense Viola Amherd voulait nommer Roger Michlig au poste de deuxième secrétaire général adjoint de son département, le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), mais la Délégation des finances (DélFin) est intervenue, rapporte mardi la Neue Zürcher Zeitung.

La DélFin a émis des réserves sur la restructuration à la tête du DDPS et sur le nouveau niveau de salaire plus élevé de M. Michlig. En coulisses, un manque de qualification de l'homme de confiance de Mme Amherd est pointé.

L'intervention de la DélFin arrive au mauvais moment, estime le journal, car la conseillère fédérale doit accéder à la présidence de la Confédération en 2024 et sa collaboratrice personnelle de longue date, Brigitte Hauser-Süess, doit prendre sa retraite en septembre prochain.