Dépistage Déjà près de 400 tests de dépistage du Covid-19 effectués à Villars

sj, ats

5.2.2021 - 17:41

Le canton de Vaud a démarré vendredi ses tests de dépistage du coronavirus à large échelle dans les Préalpes. L'opération a débuté à 09h00 comme prévu dans la station de ski de Villars. A 16h00, 385 tests avaient été effectués, dont quatre positifs.

«Tout s'est passé correctement», a commenté Jean-Christophe Sauterel, chef de la communication de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC). «Le nombre de cas positifs est parfaitement dans le pourcentage auquel nous nous attendions. La plupart sont asymptomatiques», a-t-il précisé.

A l'ouverture le matin, une cinquantaine de personnes faisaient déjà la queue pour venir se faire tester, selon M. Sauterel. «Les gens se sont montrés très reconnaissants. C'était très mélangé. Il y avait des moniteurs des écoles de ski, des skieurs et randonneurs, des séniors, des adultes, des adolescents et des plus jeunes, a-t-il dit.

Eviter les clusters avant les Relâches

Ces tests à Villars se déroulent sur trois jours jusqu'à dimanche 19h00 et se poursuivront ensuite dès lundi aux Diablerets puis dès jeudi prochain à Leysin, toujours sur trois jours. Ils se font sur une base volontaire et sans rendez-vous, sont gratuits et s'adressent à toute personne dès 12 ans, y compris à la population qui ne réside pas dans l'une de ces trois stations.

Les équipes des centres de tests sont composées d'une trentaine de personnes issues de la Protection civile et de spécialistes du centre cantonal de traçage. Ouverts de 09h00 à 19h00, ils peuvent recevoir jusqu'à 840 personnes par jour, l'opération prenant environ cinq minutes par personne. Les résultats sont envoyés par SMS environ 15 minutes après le test.

L'objectif principal de cette stratégie est de préserver la fin de la saison de ski, avait dit jeudi le ministre de l'économie Philippe Leuba. Il faut à tout prix éviter les foyers de contagion avant la période des vacances scolaires de février, capitale pour l'économie de cette région. «C'est une démarche préventive qui vise aussi à rassurer les touristes et la population indigène», avait-il ajouté.

La ministre de la santé Rebecca Ruiz avait pour sa part décrit cette opération comme «une expérience pilote», qui pourrait ensuite être rééditée dans d'autres cadres. Un bilan sera tiré dans une dizaine de jours.

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