Genève Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

za, ats

22.9.2023 - 21:33

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration).
Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration).
ATS

Keystone-SDA, za, ats

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. «Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie» aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

«On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs», a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule «est polluant, parfois même plus que la voiture» et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. «Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics», a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que «la voirie n'est pas extensible.» A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.