Sommet mondial de la paix Des étapes peuvent être franchies même sans Moscou, selon Calmy-Rey

sifr, ats

20.1.2024 - 01:36

Le sommet mondial de la paix que la Suisse veut organiser permettra des négociations préliminaires, selon l'ex-conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey. Bien que la diplomatie soit bloquée sans la participation de Moscou, des étapes peuvent être franchies, dit-elle.

Des avancées sont envisageables sur l'accord sur les céréales, l'échange de prisonniers et la sécurité des centrales nucléaires, selon l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey (archives).
Des avancées sont envisageables sur l'accord sur les céréales, l'échange de prisonniers et la sécurité des centrales nucléaires, selon l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey (archives).
ATS

sifr, ats

Même sans la Russie, des étapes diplomatiques vers une solution de paix sont envisageables, déclare l'ancienne ministre des affaires étrangères samedi dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Pour cela, les négociations ne doivent pas se limiter aux dix points du plan de paix de l'Ukraine et les propositions de la Chine doivent être prises en compte, estime-t-elle. La Suisse doit définir les points sur lesquels des dénominateurs communs peuvent être trouvés.

L'ancienne conseillère fédérale socialiste pense notamment à l'accord sur les céréales, à l'échange de prisonniers et à la sécurité des centrales nucléaires.

«Soutien justifié»

Mme Calmy-Rey juge en outre qu'un soutien inconditionnel de la Suisse envers l'Ukraine est plus que justifié d'un point de vue éthique et du respect du droit international. Elle suit ainsi la ligne de la présidente de la Confédération Viola Amherd qui s'est défendue cette semaine face aux critiques de la Russie.

La Valaisanne a indiqué en début de semaine que le sommet, dont la date de tenue n'a pas encore été fixée, sera «le plus large et le plus inclusif possible». Micheline Calmy-Rey estime toutefois qu'une participation de la Russie à cette rencontre est peu probable.