Violence à l'école – GE Deux élèves exclus après une rixe au couteau

ATS

6.4.2019 - 09:56

Les protagonistes de la rixe au couteau au Cycle d'orientation de Montbrillant, mardi dernier à Genève, seront exclus de l'établissement. «Je n'entends pas que l'école devienne un champ de bataille», a dit la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, samedi à la Tribune de Genève (archives).
Les protagonistes de la rixe au couteau au Cycle d'orientation de Montbrillant, mardi dernier à Genève, seront exclus de l'établissement. «Je n'entends pas que l'école devienne un champ de bataille», a dit la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, samedi à la Tribune de Genève (archives).
Source: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Les protagonistes de la bagarre au couteau au Cycle d'orientation de Montbrillant, mardi dernier à Genève, seront exclus de l'établissement. «Je n'entends pas que l'école devienne un champ de bataille», a dit samedi la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta.

«Je ne peux pas donner d'éléments détaillés, mais j'aimerais que l'on comprenne qu'il s’agit d'un règlement de comptes entre deux personnes qui aurait pu se passer en dehors du cadre scolaire», a-t-elle relevé dans une interview à La Tribune de Genève. C'est pourquoi l'agresseur, mais aussi l'agressé doivent changer de collège. «Il faut les séparer, ne serait-ce que pour les protéger et pour la sérénité de l'établissement», a-t-elle ajouté.

La magistrate en charge du Département de l’instruction publique (DIP) a expliqué que l'exclusion des deux élèves n'était pas une sanction en soi. Celle-ci sera prise ultérieurement par le conseil de discipline.

«Pour le cas de Montbrillant, le département a l'intention de saisir le conseil de discipline pour qu'une instance composée de membres externes puisse examiner ce qui s'est passé», a précisé Anne Emery-Torracinta.

Prévention

La socialiste a rappelé que plusieurs actions de prévention à la violence étaient en vigueur dans les écoles genevoises. «Au Cycle de Montbrillant, les élèves de neuvième année ont tous suivi une demi-journée sur la gestion des conflits», a-t-elle noté. Elle a aussi mentionné le travail mené avec l'organisation Action Innocence sur les réseaux sociaux.

Reste que l'école «n'est pas à l'abri de ce qui se passe dans la société», a reconnu le cheffe du DIP. «On fait au mieux pour que ce soit un lieu serein, le plus neutre et protégé possible», a-t-elle conclu.

Retour à la page d'accueil